« J’aime vraiment pas ce qui se passe », a laissé tomber le maire Denis Miousse, en lien avec les événements de coups de feu dans sa municipalité, dont un deuxième épisode s’est produit vendredi, en fin de journée, dans le secteur du Végétarien.
M. Miousse se dit inquiet face à la situation. « On ne sait pas ce qu’une balle perdue peut faire comme dégât », a-t-il dit au Nord-Côtier.
À l’image des grands centres, il déplore que, malheureusement, Sept-Îles n’échappe pas à cette réalité. Ils souhaitent que les gens soient arrêtés.
Le maire est en constante communication avec la Sûreté du Québec. Une dizaine de patrouilleurs de plus ont été déployés avec les coups de feu tirés hier soir. Le maître-chien, descendu de Baie-Comeau, est également sur place.
« Les policiers assurent qu’ils ont la situation en main avec des effectifs supplémentaires. Ils sont vraiment aux aguets », a-t-il assuré.
M. Miousse invite fortement la population à communiquer avec la Sûreté du Québec (310-4141), si elle voit quelque chose d’anormal. « Toutes les informations demeurent confidentielles et les policiers prennent au sérieux les renseignements. »
Par ailleurs, en lien avec les événements de vendredi dans le secteur du Végétarien, le Service des loisirs et de la culture de la Ville de Sept-Îles a annulé le soir même les activités prévues à l’école Bois-Joli, pour la sécurité du personnel et des enfants. Des recherches policières s’effectuaient dans le secteur du parc Ferland.
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