Ils vivent le rêve d’Ann-Sophie Bettez

Par Sylvain Turcotte 1:47 PM - 15 janvier 2024
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Le frère d’Ann-Sophie Bettez, Mathieu, et son père, Daniel, étaient parmi les quelque 3250 partisans pour le premier match local de l’équipe de Montréal de la Ligue professionnelle de hockey féminin.

Parmi les quelque 3250 partisans présents à l’Auditorium de Verdun samedi pour le premier match local de l’équipe de Montréal de la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF), il y a avait le père et le frère d’Ann-Sophie Bettez.

Il y a longtemps que Daniel Bettez et son fils Mathieu suivent le parcours de la hockeyeuse originaire de Sept-Îles.

« Elle a commencé très jeune. Elle voulait suivre les traces de son frère avant même de patiner. Elle a pris goût au hockey », de dire le paternel.

Mathieu Bettez parle de beaucoup d’investissements pour sa sœur. « Et beaucoup de hauts et de bas », assure-t-il.

Il est catégorique sur la forme de sa frangine de 36 ans. « Elle est encore très en shape la doyenne de la ligue. Elle a persévéré et elle a toujours donné son 100%. Elle récolte le fruit de son dur labeur. »

« Elle sait se placer sur la glace, c’est une fille d’équipe qui donne la rondelle. Avec l’âge, elle joue du hockey intelligent. Elle gère son énergie », mentionne son père.

Mathieu Bettez est clair aussi sur un autre point. Il n’est aucunement jaloux du succès d’Ann-Sophie. « Je n’avais pas les capacités (comme hockeyeur) ni les aspirations. Je suis fier de ce qu’elle est devenue. »

L’arrivée de la Ligue professionnelle de hockey féminin, c’est l’aboutissement d’un long parcours, « d’un rêve de filles », renchérit-il.

C’est le travail de pionnières, avec entre autres les Danièle Goyette, Caroline Ouellet, France St-Louis et Kim St-Pierre, présentées dans la cérémonie d’avant-match samedi à Verdun.

« Ce n’est pas le travail d’une seule personne. Les joueuses vont avoir une pérennité, c’est valorisant pour les filles », mentionne le frère d’Ann-Sophie Bettez.

Son père soutient de son côté que les hockeyeuses de la LPHF doivent s’adapter depuis le début de la saison, avec le jeu physique, « absorber les contacts et en donner », en plus d’un calendrier condensé de matchs, avec des rencontres autant en semaine que le week-end.

Tant Daniel que Mathieu Bettez vivent un peu un rêve à travers Ann-Sophie. Avec un nom de famille peu commun, Mathieu souligne qu’il se fait souvent parler de sa sœur.

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