LPHF | Boston gâche la première de Montréal et Ann-Sophie Bettez

Par Sylvain Turcotte 11:15 PM - 13 janvier 2024
Temps de lecture :

La passion et le sourire animent la doyenne des joueuses de la Ligue professionnelle de hockey féminin, Ann-Sophie Bettez.

L’équipe de Montréal de la Ligue professionnelle de hockey féminin avait droit à une autre première le samedi 13 janvier. Un peu plus de dix jours après leur début dans ce nouveau circuit, c’était l’ouverture locale, à l’Auditorium de Verdun, pour la Septilienne Ann-Sophie Bettez et ses coéquipières.

La formation de Boston a gâché la fête à mi-chemin de la prolongation, marquant le but de la victoire pour une marque finale de 3-2.

Une trentaine de secondes après le début de période de surtemps, Marie-Philip Poulin avait semé l’hystérie chez les partisans. Toutefois, après révision des officiels, le but a été refusé en raison d’une obstruction sur la gardienne bostonnaise.

Ann-Sophie Bettez a récolté son deuxième point de la saison dans ce match, se faisant complice sur le premier but de Montréal, inscrit tôt au deuxième vingt.

Malgré la défaite, la Septilienne, rencontrée par Le Nord-Côtier après le match, a parlé de moment historique.

« C’était vraiment le fun, avec l’ambiance. C’est un petit aréna, mais c’est chaleureux. Même derrière la défaite, on sent le support des partisans », a souligné l’attaquante.

Ils étaient près de 3 250 à les acclamer au terme de la rencontre. « Ça en dit long sur les partisans à Montréal. »

Ça faisait longtemps que ce moment, le premier match local, était attendu par les hockeyeuses. Ce ne fut pas le résultat espéré, mais reste que l’équipe de Montréal a tout de même récolté un point à domicile.

« Ça nous fait vivre de beaux moments! » Le slogan de la Ligue professionnelle de hockey féminin, Temps de glace mérité, fait tout son sens.

Le tapis rouge en marge de la rencontre, qui a suivi la présentation des joueuses, avait toute une signification.  

Cinq pionnières qui ont tracé le chemin dans le hockey féminin, représentant le Canada à maintes reprises, ont procédé à la mise au jeu protocolaire. Il s’agit de Danielle Goyette, Caroline Ouellette, France St-Louis, Kim St-Pierre et Danièle Sauvageau (entraîneure).

« Elles sont la raison pour quoi on est ici. France et Kim nous ont dit d’en profiter. » Malgré ses 36 ans, la doyenne de la LPHF a encore la passion et a le goût de jouer.

Montréal retourne dans l’action aussitôt que mardi en recevant New York, à la Place Bell de Laval.

Partager cet article