Des clients du McDonald’s de Sept-Îles ont peur
Restaurant McDonald's de Sept-Îles.
Le restaurant McDonald’s de Sept-Îles est aussi aux prises avec des problématiques de vandalisme et de flânage. Le propriétaire Jean-Simon Ross, n’a pas dit son dernier mot et mets tout en place pour que cela s’arrête.
Le flânage et le vandalisme n’épargnent pas le restaurant McDonald’s de Sept-Îles. C’est la première fois que le propriétaire Jean-Simon Ross vit une situation comme celle-ci, depuis son arrivée en 2020.
« Ça fait plusieurs semaines que je me bats avec ça », dit M. Ross.
« J’ai interdit l’accès à mon restaurant à plusieurs gang. Mais le message ne semble pas passer, donc c’est rendu que j’appelle la police », ajoute-t-il.
Des bancs ont été déchirés, la pelouse détruite par les attroupements de jeunes et par des vélos motorisés, deux tables à langer ont été arrachées, on a fait des graffitis sur le bâtiment… ce ne sont que quelques exemples d’actes de vandalisme envers le restaurant. Les jeunes n’ont pas seulement que des comportements destructeurs.
« Ils envoient promener mon staff et même certains clients », déplore le propriétaire.
M. Ross a avisé son personnel que c’est tolérance zéro et d’aviser immédiatement la Sûreté du Québec en cas de problème. Le propriétaire fait en sorte d’être présent aux moments où la présence de jeunes est plus importante.
« J’essaie d’être respectueux dans tout ça, mais à un moment donné, c’est clair que ça devient frustrant », dit-il.
Il fera appel à la SQ pour lui venir en aide dans la gestion de cette problématique, en dénonçant lors des comportements inappropriés et en demandant une surveillance des lieux.
Dans le cadre de la semaine des policiers, des agents de la SQ se sont rendus sur les lieux pour discuter avec les clients et les jeunes, afin d’écouter ce que les clients ont à dire et faire de la sensibilisation.
C’est assez !
Des dizaines d’habitués du McDonald’s rencontrés sur place par le Journal ont dénoncé le climat de terreur occasionné par des groupes de jeunes flâneurs.
En fin de soirée, plusieurs dizaines de jeunes bloqueraient le passage des clients à l’extérieur du restaurant. Ils interpelleraient les gens, les insulteraient et chercheraient la provocation.
Parfois, les jeunes se regrouperaient à l’intérieur. Selon les clients interrogés, ils s’assoient sur le dessus des murets, se lancent des breuvages, déchirent le revêtement des bancs, hurlent, etc.
Par peur de représailles, aucun client n’a accepté d’être identifié. Mais le message est clair, ils craignent ces jeunes flâneurs et leur comportement dérange au point où ils songent à ne plus aller dans ce commerce. M. Ross est inquiet de perdre des clients.
« J’ai eu des discussions avec des clients qui m’ont partagé ça. J’essaie de les réconforter et mes employés sont avisés d’intervenir immédiatement en cas de problème », réitère-t-il.
Malgré tout, il n’est pas à bout de solutions et garde bon espoir que la problématique sera résolue.
Altercation
Les 27 et 28 mai, la Sûreté du Québec a dû se rendre sur les lieux pour effectuer des interventions.
« Vers 16 h 55 dimanche, nous avons eu un appel pour une altercation. Plusieurs dizaines de jeunes se trouvaient sur le boulevard Laure et une altercation aurait éclaté et les policiers sont intervenus », a confirmé le sergent Drolet, porte-parole de la Sûreté du Québec.
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