Tordeuse des bourgeons de l’épinette : Québec ajoute 20 M$

Par Karianne Nepton-Philippe 1:13 PM - 3 mai 2023 Initiative de journalisme local
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Photo Enviro Foto

Les arrosages aériens, en forêt publique et privée, ont pour objectif de maintenir en vie les arbres touchés en préservant au moins la moitié du feuillage annuel des essences vulnérables, soit le sapin baumier et l’épinette blanche, dans des secteurs ciblés. Photo Enviro Foto (archives)

Le gouvernement du Québec annonce que 20 M$ supplémentaires seront injectés sur deux ans afin de continuer à protéger les plantations d’arbres touchés par l’épidémie de la tordeuse des bourgeons de l’épinette (TBE).

Une partie de ce montant est comprise dans l’enveloppe de près de 45 M$ allouée cette année pour effectuer les pulvérisations aériennes d’insecticide biologique dans certaines forêts du Québec. Le ministère des Ressources naturelles et des Forêts continue son programme de protection des investissements sylvicoles contre la TBE, comme il était prévu dans le budget 2023-2024.

Des arrosages seront réalisés par la Société de protection des forêts contre les insectes et maladies (SOPFIM) dans sept régions du Québec, telles que la Côte-Nord et la Capitale-Nationale.

Depuis deux ans, une diminution de l’étendue des dommages est notée dans certaines régions, dont le Bas-Saint-Laurent et la Côte-Nord. Ceci ne permet cependant pas de conclure à la fin de l’épidémie dans leurs secteurs. Deux nouvelles régions feront aussi l’objet d’arrosages aériens, soit l’Abitibi-Témiscamingue et Chaudière-Appalaches.

« Malgré les observations encourageantes rapportées dans deux régions au cours des dernières années, nous devons maintenir notre vigilance afin que la TBE ne mette pas en péril les plantations ou les forêts ayant bénéficié de travaux sylvicoles par le passé. Notre gouvernement suit l’évolution des populations de la tordeuse de près, dans les forêts tant publiques que privées, et agit encore cette année pour diminuer l’impact de cette épidémie sur la forêt québécoise et l’économie des régions touchées », indique Maïté Blanchette Vézina, ministre des Ressources naturelles et des Forêts et ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent et de la région de la Gaspésie−Îles-de-la-Madeleine.

Voici les régions ciblées :

  • Bas-Saint-Laurent : 34 000 hectares
  • Saguenay−Lac-Saint-Jean : 128 000 hectares
  • Capitale-Nationale : 23 000 hectares
  • Abitibi-Témiscamingue : 111 000 hectares
  • Côte-Nord : 26 000 hectares
  • Gaspésie−Îles-de-la-Madeleine : 149 000 hectares
  • Chaudière-Appalaches : 1 300 hectares

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