Faute de spécialistes, les Nord-Côtiers devront maintenant se tourner vers les grands centres pour réaliser les évaluations du trouble du spectre de l’autisme (TSA).
Se faire évaluer et soigner dans les grands centres fait partie de la réalité à laquelle font face les citoyens de la Côte-Nord. Cette fois, c’est le département de pédopsychiatrie de Sept-Îles qui est touché par des départs et le manque de main-d’oeuvre.
Le CISSS affirme que le recrutement est difficile, car il y a une pénurie de pédopsychiatres partout au Québec. Afin de maintenir les services, des médecins dépanneurs et des pédopsychiatres de l’extérieur viendront prêter main forte. À l’heure actuelle, le CISSS n’est pas en mesure de préciser la fréquence des visites des spécialistes.
Autisme
Pascal Paradis, porte-parole du CISSS, rapporte que pour les évaluations du trouble du spectre de l’autisme, un élément du Plan d’action interministériel en santé mentale vise à améliorer la gestion des évaluations des jeunes présentant un TSA.
« Des travaux débuteront sous peu pour la mise en place d’une trajectoire de référence vers les centres hospitaliers universitaires (CHU) », dit-il. « Les enfants et les jeunes pourront y être référés afin d’être évalués par une équipe multidisciplinaire spécialisée au niveau du développement », ajoute M. Paradis.
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