La Ville de Sept-Îles veut s’attaquer à l’érosion côtière
Selon le rapport sur les changements climatiques, 50 % du littoral de l'est du Québec est en érosion, et 43 % de ce même littoral est à risque potentiel de submersion. Photo archives
En raison des risques liés à l’érosion et à la submersion côtières, la Ville de Sept-Îles a signifié son intérêt au ministère de la Sécurité publique (MSP) pour conclure des ententes visant la réalisation de travaux d’atténuation.
Une résolution a été adoptée à ce sujet lors de la séance du 13 mars.
Une analyse récente basée sur le résultat des recherches réalisées dans le cadre du projet Résilience côtière de l’Université du Québec à Rimouski, a permis de confirmer les risques potentiels élevés pour les secteurs de plage Ferguson, Matamec, Gallix et Val-Marguerite.
Des démarches ont été amorcées dans les derniers mois, mais les projets d’ententes soumis à la Ville par le MSP ont soulevé certains questionnements, particulièrement au plan légal. La municipalité veut savoir si elle a le pouvoir d’effectuer de telles interventions en lieu et place du Ministère.
Dans la résolution qui sera transmise aux ministres concernés, la Ville demande que les ententes doivent comprendre « une délégation de certains pouvoirs ministériels en faveur de la municipalité afin de lui permettre d’intervenir sur la propriété d’autrui, et ce, conformément à la Loi sur les cités et villes. »
Les travaux
Pour savoir quelles solutions pourraient être mises en place pour contrer l’érosion, des études devront être effectuées pour cibler les bonnes mesures de protection.
« Comme on ne sait pas à ce moment quelles solutions seront privilégiées, quels types de travaux ou d’intervention nous aurons à réaliser et quels ouvrages de protection nous aurons à entretenir, il est actuellement très difficile d’évaluer les coûts et les impacts à long terme pour la municipalité », mentionne le maire de Sept-Îles, Steeve Beaupré, par voie de communiqué.
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