Levons notre bière à St-Pancrace!
La microbrasserie St-Pancrace a vu le jour en 2013 grâce à six passionnés qui se sont associés pour ouvrir la première microbrasserie sur la Côte-Nord. Aujourd’hui, ce sont trois associés qui sont toujours propriétaires de l’entreprise toujours grandissante. Photo courtoisie
Les Nord-Côtiers peuvent déjà commencer à lever leur verre, de bière préférablement, pour célébrer le 10e anniversaire de la microbrasserie St-Pancrace, qui se fêtera en grand au mois d’août.
Cependant, pas question d’attendre jusque-là pour souligner cette page d’histoire de l’entreprise, puisque St-Pancrace a préparé une grande surprise afin de donner l’eau à la bouche aux amateurs de bières aux saveurs locales.
« Pour les 10 ans, on s’est fait un cadeau d’aller parcourir la Côte-Nord et de rencontrer tous nos collègues brasseurs et brasseuses sur l’ensemble du territoire, jusqu’au Labrador », lance André Morin, directeur de production de la microbrasserie et un des trois associés de l’entreprise avec Karine Savard et Pierre-Antoine Morin. C’est d’ailleurs avec Iron Rock Brewing Co, au Labrador, que la première bière thématique est sortie, la Maibock.
Le but de l’équipe est de profiter de ce 10e anniversaire pour se déplacer, avec un brasseur, dans les autres microbrasseries, et ainsi rencontrer les autres équipes et profiter de chaque arrêt sur la Côte-Nord ainsi qu’au Labrador.
C’est avec enthousiasme qu’André Morin précise : « En fait, on a déjà fait des collaborations, mais toujours avec des microbrasseries de l’extérieur. On a aussi l’Association des bières nord-côtières qui s’appelle Boire Côte-Nord. Donc via cette association-là, on a sorti l’idée de brasser des bières ensemble. De faire des premières collaborations sur la Côte-Nord. » Les Nord-Côtiers pourront donc savourer au total cinq nouvelles bières qui sortiront d’ici août 2023.
Deux grandes étapes
C’est avec fierté, reconnaissance et la tête toujours pleine d’idées que le directeur de production se transporte dans une rétrospective des dix ans qui ont passé si vite. « Il y a comme eu deux grandes étapes à la microbrasserie. Les cinq premières années, tout était concentré au pub », observe-t-il.
C’était l’effervescence du début, l’achalandage qui se vivait à un seul endroit. La bière y était brassée sur place. « C’était cinq années de création, de développement des marques et des produits, de maîtriser notre savoir-faire. Ensuite, il y a les cinq autres », enchaîne l’associé.
Durant celles-ci, la microbrasserie est définie par deux lieux, soit l’usine et le pub. André Morin raconte : « L’usine nous a donné des ailes pour distribuer partout au Québec et pour devenir une micro de taille régionale, ce qui était notre but. »
Un éventail de produits
En outre, c’était le souhait de départ, la motivation, d’être capable de proposer un plus grand éventail de bières et ainsi produire un plus grand volume. Les années ont passé et les styles de bières se sont multipliés pour éventuellement se permettre de jouer dans la cour des produits sans alcool et des Seltzers.
« On voulait vraiment offrir une grande variété de produits faits régionalement qui offrent une gamme de saveurs très large, donc plaire à un maximum de gens. Et bien sûr, faire rayonner le plus possible la Côte-Nord », souligne M. Morin en faisant référence à chacun de ses produits et leur propre identité régionale.
Une entreprise qui grandit
« Une autre chose importante pour nous, c’était de pouvoir aussi grandir dans l’entreprise. Donc avoir un endroit qui permet de grandir en tant qu’entreprise, mais permettre aux gens autour de nous de grandir également », spécifie celui qui est fier du chemin parcouru par toute l’équipe impliquée.
L’entreprise peut se vanter d’offrir aujourd’hui de réelles options de carrières. André Morin y met d’ailleurs l’emphase : « Oui, on est fier de nos produits, mais on est encore plus fiers d’avoir su créer des carrières et de réelles opportunités d’emploi. » Ce dernier reste humble dans cet accomplissement, réitérant l’importance que jouent les partenaires et les producteurs régionaux dans la réussite à ce jour de la microbrasserie.
Les 5 prochaines années
Pas question de s’asseoir sur son succès pour le passionné qui, avec l’expérience, prend des risques calculés pour les cinq années à venir. Il se remémore aussi : « Je pense qu’on n’a jamais été craintif au départ. En démarrage, il faut être assez naïf et oser, car tu risques beaucoup. On a encore les mêmes réflexes aujourd’hui, mais ils sont toujours bien mesurés. »
« J’ai l’impression qu’on est passé du sentiment d’imposteur en démarrage à dix ans plus tard, à oser faire des collaborations avec tout le monde et aller à leur rencontre », enchaîne celui qui affirme se sentir plus solide avec son équipe après dix ans d’expérience.
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