Feux de plage et bureaucratie

Par Marie-Eve Poulin 8:30 AM - 22 juin 2022
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Photo: Pixabay

La demande de permis pour les feux de plage et feux de joie facilite le travail des pompiers, mais apporte des frustrations à des citoyens qui sont face à un manque d’information sur la nécessité de cette procédure.

Au cours des dernières semaines, quelques personnes ont vu leur feu se faire éteindre par les pompiers, notamment des soirs où les gens attendaient le capelan.

Incompréhension et frustration étaient au rendez-vous pour les citoyens qui ne croyaient pas faire quelque chose d’interdit.

Le directeur général de la Ville de Sept-Îles mentionne que cette manière de faire date de très longtemps et que les citoyens n’avaient cependant pas l’habitude d’en faire la demande. Il ajoute que cette bureaucratie facilite le travail des pompiers lors des appels de citoyens.

« On s’aperçoit du nombre de fois que l’on fait sortir les pompiers pour des feux de plage. Chaque sortie avec les sirènes augmente le facteur de risque d’accident de manière importante. » dit-il.

« Pour éviter que les pompiers sortent pour rien : c’est pour ça qu’on demande au monde de prendre un permis. Au moins, si quelqu’un appelle, on est capable d’identifier qu’il s’agit d’un feu de plage, qu’il a le droit, et on ne se déplacera pas pour ça », précise-t-il.

« Ça fait partie de leur travail et le cinq ou dix minutes que ça prend pour remplir le papier, c’est pas mal moins que de déplacer les pompiers », poursuit-il.

Lors de rassemblements de plus de dix ou quinze personnes, un permis de feu de joie doit être demandé et le conseil municipal analysera la demande, car ce type d’activité pourrait créer plus de nuisance.

« Le conseil municipal a toujours la possibilité de dire non. Par exemple, si le feu de joie se fait derrière plusieurs résidences, on va demander aux gens de changer pour un autre endroit, parce que c’est certain que des gens vont téléphoner pour se plaindre. », explique-t-il.

« Tout le monde a droit à sa quiétude », conclut-il.

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