26 avril 2024
La saga entre ArcelorMittal et la Ville de Port-Cartier, à propos de l’évaluation foncière de la minière, est repartie. L’entreprise conteste à nouveau son rôle d’évaluation.
Rappelons qu’à l’été 2020, la société minière et la Ville de Port-Cartier avaient conclu une entente hors cour pour mettre fin à un litige qui durait depuis plusieurs années. ArcelorMittal contestait la valeur de son évaluation foncière pour 2016, 2017 et 2018.
Avant d’en venir à cette entente, la municipalité estimait les pertes potentielles à 4,5 M$. Le compte de taxes de la minière représente plus de la moitié du budget de la municipalité.
L’histoire se répète. ArcelorMittal est en désaccord avec la plus récente évaluation foncière transmise par la Ville. La directrice des communications d’ArcelorMittal, Annie Paré, explique que l’augmentation de valeur est de plus de 25 %, alors que la hausse pour les grandes entreprises de la Côte-Nord est plutôt de l’ordre de 0 à 9 %. Dans les circonstances, la minière affirme qu’elle n’a pas le choix de contester.
Par contre, Mme Paré indique par courriel qu’ArcelorMittal tente « toujours d’arriver à un accord avec la Ville de Port-Cartier en parallèle afin d’éviter d’apporter ce dossier devant le tribunal, car la poursuite de la bonne relation que nous avons développée avec la municipalité est une priorité. »
Même son de cloche du côté du maire de Port-Cartier, Alain Thibault, qui espère lui aussi que les deux parties en arriveront à une entente.
« Le but est d’arriver à s’entendre avec l’entreprise. Il va y avoir des discussions dans ce dossier et on souhaite un dénouement heureux. Si on n’arrive pas à s’entendre, on suivra le processus légal », a fait savoir M. Thibault.
