Du mentorat pour les entrepreneurs de Sept-Rivières et la Minganie

Par Vincent Rioux-Berrouard 4:16 PM - 18 novembre 2021
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De gauche à droite : Véronik Perreault, SADC Côte-Nord, Mario d’Amours, mentors, Nancy Grégoire, directrice relations avec la commaunauté pour Réseau Mentorat, Annick Thibouthot, directrice générale SADC Côte-Nord et Roxane Vézina-Labelle, RVL communications.

Repris en main par la SADC Côte-Nord depuis juillet 2021, un service de mentorat est disponible pour les entrepreneurs des MRC de Sept-Rivières et Minganie.

Jusqu’à maintenant, il y a 15 mentorés et 14 mentors. À noter que le groupe de mentor cumule près de 450 années d’expérience.

Le service s’adresse à tous les entrepreneurs des MRC de Sept-Rivières et Minganie.

« Il n’y a vraiment aucune condition pour pouvoir recevoir le service de mentorat. Ça peut être quelqu’un qui est en démarrage d’entreprise ou quelqu’un qui a sa compagnie depuis trente ans et qui souhaiterait avoir des conseils » , affirme Veronik Perreault, agente de projets pour la SADC Côte-Nord.

Comme l’explique Nancy Grégoire, directrice relations avec la communauté pour le Réseau Mentorat, il est important qu’un tel service soit offert dans toutes les régions.

« Le mentorat a un rôle important parce que dans plusieurs cas, il permet aux nouveaux entrepreneurs d’éviter de faire des erreurs et ainsi d’assurer le succès d’une entreprise », indique Mme Grégoire.

Roxane Vézina-Labelle, propriétaire de RVL communications, bénéficie de ce service de mentorat. Selon son expérience, avoir un mentor a été des plus bénéfique.

« Lorsqu’on est entrepreneur, on se retrouve souvent seul pour prendre nos décisions. On veut faire des changements à notre entreprise ou on a des idées pour innover, mais parfois on a besoin de conseils pour nos appuyés dans nos décisions. Les mentors nous aident vraiment dans notre cheminement entrepreneurial», dit-elle.

« Je tiens à dire que je trouve les mentors généreux de prendre le temps de répondre à mes interrogations. Il n’y aucun doute que je dors mieux la nuit grâce à mes mentors », affirme Mme Vézina-Labelle avec humour.

Le choix du mentor

Pour ce qui est du jumelage entre les mentors et les mentorés, il ne faut pas assumer qu’on met ensemble deux personnes évoluant dans le même domaine, explique Annick Thibouthot, directrice générale de la SADC Côte-Nord. C’est avant tout selon les valeurs que l’union se fait.

« J’essaie de voir quel mentor pourrait correspondre avec le mentoré. Après, je lui offre le choix entre deux ou trois mentors. Une fois que le mentoré a fait son choix, on s’assure de faire un suivi pour vérifier que tout fonctionne. Jusqu’à maintenant, on n’a eu aucun problème », ajoute Mme Thibouthot.

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