L’île d’Anticosti au cœur d’une étude sur la première extinction de masse

Par Vincent Rioux-Berrouard 1:16 PM - 1 novembre 2021
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Des chercheurs sur l’Île d’Anticosti. Photo André Desrochers, Université d’Ottawa

Des données recueillies sur l’île d’Anticosti ont servi à étayer une étude scientifique portant sur la première grande extinction de masse de la vie sur Terre.

André Desrochers du Département des sciences de la Terre et de l’environnement à l’Université d’Ottawa, et co-auteur de l’étude, décrit l’île d’Anticosti comme le meilleur laboratoire naturel du monde pour l’étude des fossiles et des couches sédimentaires de cette période particulière de l’histoire.

Il ajoute que cette recherche représente un autre argument en faveur de la candidature d’Anticosti au patrimoine mondial de l’UNESCO.

L’étude a été réalisée par des scientifiques de l’Université de Californie à Riverside, en collaboration avec des chercheurs des universités d’Ottawa, de Stanford, de Syracuse, de Californie à Berkeley, du Nouveau-Mexique, de Bourgogne et des sciences et technologies de Chine.

Selon l’étude, la première extinction de masse qui s’est produite il y a environ 445 millions d’années serait due à un refroidissement climatique brutal. Auparavant, on croyait que le manque d’oxygène était responsable.

La première extinction de masse a causé la disparition de 85% des espèces marines.

Un article sur cette recherche a été publié dans la revue scientifique britannique Nature Geoscience.

Le mélange d’oncolites et de coraux est le signe d’une élévation catastrophique du niveau de la
mer. Photo André Desrochers Université d’Ottawa.

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