Tête-à-tête avec Steve Trudel
Steve Trudel
Chaque semaine d’ici l’élection du 7 novembre, Le
Nord-Côtier vous proposera des pages spéciales sur
la course à la mairie de Sept-Îles.
À travers nos publications, nous vous présenterons,
l’un après l’autre, chacun des trois candidats en lice
sous un aspect un peu plus personnel. Nous leur
demanderons également de se compromettre sur
des sujets chauds.
Bonne lecture et bonne campagne!
SELON VOUS, QUEL EST L’ENJEU NUMÉRO UN DE LA CAMPAGNE ÉLECTORALE?
Pour moi, tous les enjeux sont interreliés. Je cite en exemple la leçon que nous aura laissé Mine Arnaud qui aura polarisé la campagne électorale de 2013 et l’après campagne à un point tel, que plusieurs situations d’importances du moment sont toujours présentes en 2021. Chaque décision se doit d’être traitée comme l’effondrement d’une suite de domino, le cas contraire, les citoyens risquent d’en payer le prix.
VOTRE PREMIER CONTACT AVEC LA POLITIQUE?
Sans trop comprendre pourquoi à cette époque, c’est à titre de champion canadien de judo que mes premiers contacts auprès de « l’arène politique » auront été faits en mangeant à au moins 3 reprises au côté de M. Robert Bourassa qui aspirait au poste de premier ministre. Ce fut mon baptême aux « mystères de la politique ». Depuis ce temps, comprenez que j’aurai toujours eu une attirance pour observer « les coulisses de la politique » plutôt que les images et discours qui nous sont présentés. Conséquemment, depuis l’âge de 21 ans que j’ai développé un réflexe de défendre toutes situations allant à l’encontre du mieux-être des individus qui m’entourent. Judo Québec et judo Canada auront modifié quelques manières de faire au bien des athlètes et règlements en raison de bataille que j’aurai menée à titre de président de judo Côte-Nord de 1988 à 2003. De 1999 à 2003, ce fut des moyennes de 50 heures par semaine à occuper différents comités politiques dans la région que j’aie accompli mes tâches de conseiller municipal à la ville de Port-Cartier au côté de M. Anthony Détroio. En 2003, malgré une campagne perdue d’avance, j’aurai déposé ma candidature aux élections provinciales dans le comté de Duplessis, pour simplement profiter de l’occasion pour informer la population des décisions politiques difficilement explicables qui s’étaient produites depuis les dernières années.
AVEZ-VOUS UN MODÈLE, UNE INSPIRATION POLITIQUE?
Guy Ouellet et Marc Bellemare La politique occupe une grande importance à plusieurs aspects
de nos vies. Il est si simple de critiquer quiconque, mais il est du devoir de chacun d’entre nous de nous impliquer si nous trouvons certaines situations ou décisions contraires à nos valeurs. Il en revient aux électeurs de faire leur devoir d’analyse avant de remettre leur confiance entre les mains d’un parti politique ou un individu.
UNE ÉPREUVE QUI VOUS A RENDU PLUS FORT?
Il y en a une multitude et aucune n’est plus importante qu’une autre, car elles m’ont toutes permis d’affronter l’épreuve suivante. Pour moi les épreuves font partie courante de nos vies. La discipline du judo est à mon avis un des sports les plus complets pour aider à surmonter les obstacles d’une vie. Ce n’est pas tous les sports qui t’obligent à payer le prix durement à l’entraînement si tu relâches d’une seconde ou que tu sous-estimes ton adversaire. Depuis les années 1960, ce sont des milliers de Septiliens qui auront eu la chance d’apprendre avec les différents entraîneurs du club de judo de Sept-Îles à être en mesure de se relever malgré les pires épreuves.
QUELQUE CHOSE DONT VOUS NE POUVEZ VOUS PASSER?
Aider les gens à développer leur capacité personnelle et à comprendre que tout est possible. J’ai toujours cet instinct qui m’apporte à vouloir aider les gens qui m’entoure à se surpasser. Cette situation est plus que jamais présente à mon quotidien depuis ma retraite qui a suivi les performances de mes athlètes sur la scène internationale en 2003.
Horizon
Horizon, des contenus marketing présentés par et pour nos annonceurs.