Tête-à-tête avec Steeve Beaupré

Par Emy-Jane Déry 3:46 PM - 22 octobre 2021
Temps de lecture :

Steeve Beaupré

Chaque semaine d’ici l’élection du 7 novembre, Le
Nord-Côtier
vous proposera des pages spéciales sur
la course à la mairie de Sept-Îles.
À travers nos publications, nous vous présenterons,
l’un après l’autre, chacun des trois candidats en lice
sous un aspect un peu plus personnel. Nous leur
demanderons également de se compromettre sur
des sujets chauds.
Bonne lecture et bonne campagne!

SELON VOUS, QUEL EST L’ENJEU NUMÉRO UN DE LA CAMPAGNE ÉLECTORALE?
Le remplacement et l’amélioration de nos infrastructures. À titre d’exemple, l’aréna Conrad-Parent est en fin de vie et dans ce dossier, il est minuit moins une si vous permettez l’expression. Le prochain conseil municipal devra agir rapidement dès le lendemain de l’élection et poursuivre les efforts déployés depuis les dernières années afin de trouver une solution. Pour retenir nos gens ici et pour attirer de nouvelles familles dans notre ville, il faut être en mesure de leur offrir des infrastructures adéquates et modernes.

VOTRE PREMIER CONTACT AVEC LA POLITIQUE?
Mon premier contact avec la politique a été lors d’un rassemblement des citoyens de Sept-Îles à la fin des années 1980. À cette époque, l’économie de notre ville tournait au ralenti. Mon père, ainsi que plusieurs autres commerçants de notre ville, dans un esprit de solidarité, avaient décidé de fermer leurs commerces pour quelques heures afin de marcher en appui au projet SM3. Je me rappelle encore du discours inspirant prononcé par Me Luc Dion, jeune avocat à l’époque. J’étais loin de me douter qu’il allait devenir, quelques années plus tard, un mentor et mon Maître de stage!

AVEZ-VOUS UN MODÈLE, UNE INSPIRATION POLITIQUE?
J’ai toujours eu un énorme respect pour Robert Bourassa. Alors qu’il était premier ministre du Québec en 1990, après l’échec de l’Accord du Lac Meech, en dépit du fait qu’il était fédéraliste et chef du Parti Libéral du Québec, il a eu le courage de se lever à l’Assemblée nationale et de mentionner haut et fort que le Québec est une société distincte. J’admire les gens qui ont le courage de leurs convictions.

UNE ÉPREUVE QUI VOUS A RENDU PLUS FORT?
En décembre 2019, mon meilleur ami est subitement décédé d’un malaise cardiaque à l’âge de 56 ans. Il venait tout juste de prendre sa retraite. Cette épreuve m’a amené à réfléchir sur la fragilité de la vie, profiter du moment présent et m’épanouir tant sur le plan personnel que professionnel. Fort de cette réflexion, j’ai quitté mon poste de Procureur aux poursuites criminelles et pénales pour exercer comme avocat en pratique privée et aujourd’hui, j’aspire à devenir Maire de Sept-Îles. Je me suis dit : je n’ai qu’une vie à vivre, Nico m’aurait soutenu alors pourquoi ne pas me lancer!

QUELQUE CHOSE DONT VOUS NE POUVEZ VOUS PASSER?
Les pâtes alimentaires. Je dois en manger un minimum de 3 fois par semaine. Je me fais un plaisir d’être créatif et d’essayer de cuisiner de nouvelles recettes avec tout plein d’ingrédients pour découvrir des saveurs. Le tout bien évidemment accompagné de vin rouge.

Commettez-vous sur des sujets chauds…

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