Tête-à-tête avec Michel Bellavance

Par Emy-Jane Déry 3:38 PM - 15 octobre 2021
Temps de lecture :

Michel Bellavance

Chaque semaine d’ici l’élection du 7 novembre, Le
Nord-Côtier
vous proposera des pages spéciales sur
la course à la mairie de Sept-Îles.
À travers nos publications, nous vous présenterons,
l’un après l’autre, chacun des trois candidats en lice
sous un aspect un peu plus personnel. Nous leur
demanderons également de se compromettre sur
des sujets chauds.
Bonne lecture et bonne campagne!

SELON VOUS, QUEL EST L’ENJEU NUMÉRO UN DE LA CAMPAGNE ÉLECTORALE?
La connaissance des dossiers prioritaires et du fonctionnement de l’administration municipale. Comme déjà mentionné, personnellement, je n’aurais pas eu les connaissances avant de faire deux mandats comme conseillers pour remplir le rôle de maire. Maintenant j’ai fait mes classes, et loin de moi de dire que je sais tout, mais pour Sept Îles, comme maire, je peux rapidement avec le Conseil faire avancer des dossiers et réunir les leaders positifs locaux autour d’une vision commune rassembleuse pour que nous puissions nous mettre en action rapidement, ensemble.

VOTRE PREMIER CONTACT AVEC LA POLITIQUE ?
J’ai toujours eu le goût que les gens autour de moi soient bien et, déjà au primaire, j’organisais des
activités. C’est probablement pour ces raisons qu’un jour, et je me souviendrai toujours de ce moment, à l’école Maisonneuve en quatrième année. Je devais faire un exposé oral pour avoir la présidence de la classe, après quelques hésitations, mon texte de 20 mots avait conquis mes collègues de classe. J’étais élu président… Un gars de Maisonneuve pour toujours.

AVEZ-VOUS UN MODÈLE, UNE INSPIRATION POLITIQUE ?
Il y a deux personnalités politiques qui me viennent à l’esprit. La première, c’est Françoise David. Je ne suis pas nécessairement en accord avec sa vision, mais elle tient des propos sincères et démontre une belle humilité. La deuxième, c’est Jean Lapierre. Il avait le don de vulgariser des dossiers complexes avec humour, un sens du spectacle hors du commun et que l’on soit d’accord ou pas avec ses idées, le personnage était sympathique.

UNE ÉPREUVE QUI VOUS A RENDU PLUS FORT ?
Au décès de mon grand-père, j’ai vu mon père pleurer pour la première et dernière fois. Ce fut tout un
choc pour moi. Et là, le petit bonhomme que j’étais a vieillit d’un coup et je me suis dit que je devais prendre la relève de la famille…..un moment où je me suis rendu compte que l’on ne pouvait rester enfant éternellement. Salut Papa!

QUELQUE CHOSE DONT VOUS NE POUVEZ VOUS PASSER ?
Je suis un pince-sans-rire et les gens se questionnent parfois sur mon sens de l’humour, mais l’humour, la petite remarque ou le petit geste au bon moment, permet de détendre l’atmosphère et de dédramatiser des situations. Une bonne façon d’être joyeux et de faire sourire. Une petite vite: Les personnes désagréables c’est comme les répondeurs : ça parle toujours quand tu n’es pas là…

Commettez-vous sur des sujets chauds…