26 avril 2024
De nouveaux travaux de restauration de la frayère de capelan à Val-Marguerite
Les roches et les membranes géotextiles qui encombrent la plage de Val-Marguerite empêchent le capelan de venir frayer.
Le Comité ZIP Côte-Nord du Golfe entreprendra de nouveaux travaux sur la plage Val-Marguerite, au cours du mois de novembre.
À l’automne 2020, l’organisme avait effectué des travaux visant le retrait de roches et de débris. Le tout s’inscrivait dans un projet pour la protection de la frayère à capelan.
À ce moment, le Comité ZIP avait retiré environ 3 700 tonnes de pierres.
L’organisme amorcera une deuxième phase de travaux au début du mois de novembre. Ils permettront de retirer probablement l’ensemble des roches et débris se trouvant dans ce secteur. Les travaux seront d’une durée d’environ une à deux semaines.
La zone de plage visée est située face à la section de la rue des Campeurs, qui a été fermée par la Ville de Sept-Îles.
« On a réalisé qu’à cet endroit de la plage Val-Marguerite, en plus des roches, il y a du géotextile et des débris d’asphalte qui proviennent de la rue des Campeurs. Il est donc nécessaire d’y retourner pour compléter le retrait de tout ce qui pourrait nuire sur la plage », explique Cynthia Thibault, chargée de projets au Comité ZIP.
Les travaux seront similaires à ceux réalisés à l’automne 2020. Il y aura donc utilisation de machinerie lourde dans le secteur. Les citoyens sont invité à ne pas circuler à cet endroit durant les travaux.
Le projet est rendu possible par le Fonds pour la restauration côtière de Pêches et Océans Canada.
Bilan positif
Les impacts positifs se font déjà sentir face aux travaux de l’automne 2020. Les premières données montrent que la frayère à capelan se porte bien dans ce secteur.
« Val-Marguerite, c’est un site qui a subi des transformations intéressantes dans les dernières années. On a retiré les débris qui nuisent à l’environnement. Il y a eu un projet de récif artificiel dans le milieu marin face à la plage. On retire d’autres débris cette année et l’an prochain, on va planter des végétaux. Ça devient très intéressant comme projet en matière de restauration côtière », affirme la directrice générale du Comité ZIP Côte-Nord du Golfe, Sarah-Émilie Hébert-Marcoux.
