ITUM et Sept-Îles veulent revitaliser l’Île du Corossol

Par Emy-Jane Déry 2:01 PM - 11 août 2021
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Crédit photo: Destination Sept-Îles

L’île du Corossol fera l’objet d’un projet de mise en valeur de son histoire et de ses richesses naturelles. 

ITUM, Sept-Îles et le fédéral ont décidé de travailler conjointement au projet, dans la foulée des travaux de déconstruction de certains bâtiments de l’île amorcés l’été dernier. 

Une fois les processus de décontamination et de déconstruction terminés, les partenaires comptent y développer le potentiel touristique. 

Ils soulignent que le site comprend plusieurs richesses géologiques, historiques et ornithologiques. 

On veut notamment y faire découvrir la vie fascinante des gardiens de phare de l’île.

« On souhaite développer avec la Ville une vision commune dans l’offre touristique régionale, comme nous l’avons fait précédemment pour l’accueil des croisiéristes », a mentionné le chef d’ITUM, Mike Mckenzie. « Ce sont les partenariats comme celui-ci qui permettent de renforcir les liens qui unissent nos communautés », a-t-il ajouté. 

Pour sa part, le maire de Sept-Îles, Réjean Porlier, s’est dit heureux de l’ouverture du gouvernement face au dossier. 

« Nous comprenons qu’en raison de leur état de détérioration et des risques pour la sécurité, certains bâtiments doivent être démantelés. On souhaite toutefois que soient préservés le phare et l’atelier, les deux bâtiments visibles par la mer et qui font partie intégrante de notre identité maritime », a-t-il précisé. 

Des études en ce sens seront réalisées dans le cadre des travaux prévus cet été et cet automne.

Phase 2

À compter du 16 août, le Gouvernement du Canada entreprendra la seconde phase des travaux de décontamination et de déconstruction. 

Les immeubles concernés sont la maison de l’assistant-gardien, deux remises, ainsi que les bases de béton de l’ancien quai de chargement et de l’escalier métallique.

De plus, à l’automne 2021, une évaluation des aspects patrimoniaux du site sera effectuée, tels qu’un relevé photographique à l’aide d’un drone.

Des études historiques et structurales du phare, de l’atelier (communément appelé le criard de brume) et du barrage sont également prévues. 

Par ailleurs, pour des raisons de sécurité, on demande aux plaisanciers d’embarcations marines de naviguer à une bonne distance des côtes de l’île du Corossol, pendant toute la durée des travaux.

On rappelle également que l’accès à la propriété fédérale située sur l’île du Corossol est interdit en tout temps. 

L’accès au reste de l’île est aussi réglementé parce qu’elle constitue un refuge d’oiseaux migrateurs (ROM) et un habitat protégé pour la nidification de plusieurs espèces d’oiseaux coloniaux.

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