Réjean Porlier entrevoit la nouvelle année positivement

Par Sylvain Turcotte 8:51 AM - 12 janvier 2021
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En entrevue avec Le Nord-Côtier, le maire de Sept-Îles Réjean Porlier a fait part de ses attentes pour 2021. Parmi ses souhaits, celui qu’on puisse revenir à nos habitudes, se rassembler. « L’humain en a besoin. Il faut partir sur de meilleures bases ».

COVID-19 ou pas, le maire de Sept-Îles, Réjean Porlier, voit de belles choses pour 2021 si les astres s’alignent, tout en faisant abstraction de la nouvelle qui est tombée à la fin de 2020, le refus du gouvernement pour le complexe multisports, une réponse qui le met «en beau fusil», mais pour lequel il ne baisse pas les bras. Parmi les dossiers qu’il souhaite voir éclore dans cette nouvelle année, il y a ceux de l’éducation, de la zone d’innovation, de la coopérative aérienne TREQ et des services de garde, des dossiers qui auront des impacts sur la situation démographique.

«Un des dossiers qui m’interpellent le plus, c’est celui de la situation démographique. Il y a beaucoup de dossiers qui reposent là-dessus», a mentionné Réjean Porlier.

Pour des perspectives d’emploi, il faut que la diplomation des futurs travailleurs passe par Sept-Îles. Un plan a été déposé avant les Fêtes avec l’UQAR et l’UQAC pour des effectifs permanents pour l’enseignement dans la région.

«Ça contribuerait au dynamisme et ça améliorerait l’offre de services qui conduirait à plus de diplomations. C’est le nerf de la guerre», a-t-il souligné. Les instances sont en attente d’un retour de la ministre Danielle McCann.

Le maire de Sept-Îles dit aussi attendre une réponse du gouvernement pour le projet de zone d’innovation, une réponse qui serait imminente. «J’espère ne pas me tromper. L’industrie est avec nous».

M. Porlier compte également sur 2021 pour voir le dossier des services de garde progresser. «La Ville est en accompagnement avec les gens qui veulent aller de l’avant», a-t-il indiqué.

Ces enjeux touchent l’attraction et la rétention de la main d’œuvre à Sept-Îles.

Arbec

Le maire de Sept-Îles se dit aussi sensible au dossier de l’usine Arbec à Port-Cartier. «Quand un à la grippe, l’autre tousse. Il y a un potentiel énorme pour entrer le biocarburant dans l’équation», a-t-il mentionné. «C’est très structurant pour le milieu forestier ».

Autres dossiers

L’année 2021 sera celle où la ville se positionnera par rapport à son hôtel de ville, à savoir où elle s’en va avec.
Toujours au niveau des infrastructures, Réjean Porlier soutient qu’il ne baisse pas les bras pour le complexe multisports et qu’il comptait discuter cette semaine avec le ministre responsable de la Côte-Nord, Jonatan Julien.

«Toutes les options sont ouvertes, mais la Ville ne peut pas se payer toute seule le complexe ».

La réponse d’avant les Fêtes a laissé un goût amer dans la bouche du maire de Sept-Îles.

«Ça démontre que vu que nous sommes qu’un pour cent de la population, on ne peut pas aspirer à de gros projets. On est meilleure pour nos ressources naturelles», se désole-t-il.

Il se réjouit cependant de voir le dossier de la route 138 cheminer alors que les deux paliers de gouvernement confirment son prolongement, «une ouverture d’un corridor économique avec les deux tronçons planifiés par les libéraux qui se concrétisera».

Toujours dans le milieu du transport, le maire se dit confiant de voir la coopérative aérienne TREQ prendre son envol en 2021. Il prévoit une belle année au point de vue aérien.

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