Il n’y a aucune raison de ne pas pouvoir s’entraîner à l’Institut de karaté Shotokan de Sept-Îles

Par Sylvain Turcotte 3:34 PM - 19 mars 2020
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Marco Coulombe a dispensé un cours aux membres de l’Institut de karaté Shotokan de Sept-Îles via la télévision.

« Il n’y a aucune raison de ne pas pouvoir s’entraîner, qu’on peut adapter une clinique pour s’entraîner dans un garde-robe », c’est ce que Marco Coulombe a déjà entendu de la bouche de Maître Okazaki. Ce n’est pas la pandémie de la COVID-19, ni la fermeture du Centre socio-récréatif, ni les consignes mises en place par les autorités qui allaient empêcher l’instructeur de l’Institut de karaté Shotokan de Sept-Îles (IKSSI) d’enseigner à ses membres.

Mercredi soir, bien rivés devant leur téléviseur, connecté à leur cellulaire ou à leur tablette, ils ont été une cinquantaine de membres à s’entraîner tout en regardant Marco Coulombe, que ce soit pour des enseignements sur les katas que pour les combats, alors qu’ils devaient réagir aux attaques lancées par leur maître.

« Ils ont très apprécié, même si au début c’était bizarre d’interagir avec une télé. On a adapté le cours à cette réalité, d’être dans un salon », a mentionné en entrevue le grand responsable de l’IKSSI. Cette séance d’entraînement a permis aux karatékas, le temps d’une heure, de penser à autre chose que la situation du coronavirus et tout ce qui l’entoure.

« Pour faire face à un virus, il faut être en forme. Ça enlève aussi du stress. Pour un moment, ils n’ont pensé qu’à rien d’autre que le karaté », a souligné Marco Coulombe. « Le karaté, c’est plus qu’un sport pour des médailles, c’est avant tout pour le développement personnel ».

M. Coulombe compte répéter l’expérience avec les membres de l’IKSSI les mardis et jeudis dès 18h.

 

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