Centre de santé : un bilan plutôt positif pour Marc Fortin

Par Laurence Dupin 3:30 PM - 9 mars 2020
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Denis Miousse, président du conseil d’administration et Marc Fortin, président-directeur général du CISSS.

Marc Fortin, président-directeur général du centre intégré de santé et de  services sociaux (CISSS) de la Côte-Nord, part à la retraite le 31 mars prochain. À cette occasion, il a présenté un bilan de ses cinq années en poste.

Accompagné du président du conseil d’administration, Denis Miousse, Marc Fortin a confié : «cette fusion de l’ensemble du réseau, personne n’en voulait. Après cinq ans, on a réussi à faire atterrir l’organisation du CISSS de la Côte-Nord ».

Lorsqu’on lui demande s’il considère que la création d’un seul site est le bon choix, sa réponse fuse. « Les guerres de clocher entre les villes, ça a toujours existé. Chacun voulait son hôpital régional. Je suis parfaitement d’accord avec cette réforme et je suis convaincu que c’est une bonne chose surtout pour la population ».

Pour lui, cette réforme a eu un impact sur la fluidité des  services. « Il y a encore des problèmes de clochers mais, aujourd’hui, ils sont réglés en interne », confie-t-il. Mais tout n’est pas rose non plus. Il reste des difficultés et Marc Fortin souhaite que soient organisés des services de proximité plus adéquats.

Mais ce n’est pas un bilan d’échec. « Nous n’avons fermé aucun service en Côte-Nord. Nous en avons même ouverts comme les aires de santé mentale (une s’en vient à Baie-Comeau) ».
Pour son successeur, il compte laisser le dossier de la pénurie de main-d’œuvre sur le  dessus de la pile. « Nous avons mis cinq recruteurs additionnels mais il faut  intéresser nos jeunes à s’inscrire dans les programmes de la Côte-Nord, ne pas les laisser partir étudier ailleurs. Pour cela, il faut leur proposer des subventions pour qu’ils fassent leurs études et les laisser travailler chez nous les soirs et fins de semaine et leur offrir un emploi à la fin de leurs études. » Pour conserver la main d’œuvre, il souhaite que soient mises en place des tactiques de mentorat.

Et de conclure : « nous  aimerions travailler dans une belle harmonie, une bonne ambiance mais, pour cela, il faut accepter de s’asseoir autour d’une même table, la direction, les employés et les syndicats ». Il en a profité pour répondre au syndicat.

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