L’école Flemming compte sur une équipe de super héros

Par Karine Lachance 1:58 PM - 5 juin 2019
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Flemming

L’école Flemming est la seule institution anglophone de Sept-Îles et de ses environs

Lorsqu’on entre dans l’école primaire Flemming, on se retrouve rapidement devant un babillard très coloré. En s’y approchant pour le voir de plus près, il est possible de voir tous les membres du personnel représentés par un super héros. Une idée de la directrice, Vicky Robertson, qui met en évidence le travail accompli par les membres de son équipe.

C’est mercredi matin. En entrant dans la cour de l’école, il est possible de voir des jeunes qui jouent dehors dans les modules de jeu qui ont été achetés l’an dernier. Ils sont placés tout près d’un terrain de soccer, déjà plus vert que bien des pelouses de la ville de Sept-Îles.

«Je suis allée le râteler et j’ai mis de l’engrais dessus pour l’aider un peu», lance tout bonnement Lisa Lavallée, employée de soutien à l’école.

En continuant la visite, on se retrouve dans le gymnase où le personnel s’affaire à servir un superbe déjeuner aux élèves. L’endroit prévu pour faire du sport sert en fait de carrefour giratoire de l’école. C’est par là que les élèves entrent dans l’école, il y a une scène au fond pour les plus artistiques et des activités diverses s’y déroulent.

L’école Flemming, c’est la seule école primaire anglophone de Sept-Îles et de ses environs. Cette année, 151 jeunes y sont inscrits. L’an prochain, avec la maternelle pour les 4 ans, ce chiffre augmentera assurément. Peu importe, tous les jeunes qui ont accès à l’instruction en anglais sont les bienvenus.

«Ça fait plusieurs années que nous faisons de la gymnastique organisationnelle dans notre école, afin de pouvoir accueillir tous les jeunes. Nous empiétons sur les locaux de l’école des adultes, nous avons fermé la bibliothèque, mais peu importe on s’organise et on est bien», partagent Lisa et la directrice.

Une minorité d’anglophones

Étant en quelque sorte une minorité dans la ville, l’école compte sur un personnel engagé qui met la main à la pâte pour améliorer les services directs aux élèves.

«Nous sommes conscients que nous sommes moins d’anglophones que de francophones à Sept-Îles et que c’est normal que nous ayons moins de services. Ce n’est pas tout le monde qui est bilingue non plus», ajoutent Lisa et Mme Robertson.

L’école vient tout juste de recevoir du matériel pour le gymnase et la cour extérieure, grâce à la Fondation du Grand défi Pierre Lavoie. Elle a aussi reçu le support du Club des petits déjeuners, qui leur a fourni plusieurs articles de cuisine; un congélateur, des malaxeurs et également de la nourriture. Sans oublier les 25 000$ reçus par la Fondation Indigo, leur permettant de faire l’achat de livres et d’outils d’aide en lecture pour une période de trois ans.

 

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