Denis Thériault, de l’international à la Côte-Nord
Après les salons du livre de Prague et de Grèce en 2018, l’auteur Denis Thériault sera des nôtres au prochain Salon du livre de la Côte-Nord pour nous proposer son cinquième roman, Manucure, un «psycho-polar» où l’intrigue et la conspiration brouillent les pistes les unes après les autres.
«Nul n’est prophète en son pays». Voilà qui s’applique sans contredit à Denis Thériault, écrivain originaire de Sept-Îles, dont les œuvres sont aujourd’hui publiées dans une vingtaine de pays et traduites en quinze langues. Après les salons du livre de Prague et de Grèce en 2018, l’auteur sera des nôtres au prochain Salon du livre de la Côte-Nord pour nous proposer son cinquième roman, Manucure, un «psycho-polar» où l’intrigue et la conspiration brouillent les pistes les unes après les autres.
Plusieurs prix ont semé le parcours de l’auteur depuis Iguane, son premier recueil dont l’histoire se déroule à Ferland, un village fictif aux abords de Sept-Îles. Les Prix France-Québec/Jean-Hamelin 2001, Anne-Hébert et Odyssée 2002 puis Hervé Foulon du livre oublié 2016 ont couronné ce premier recueil.
Le facteur émotif publié en vingt langues (Prix Canada-Japon 2005), La fille qui n’existait pas (2012) et La fiancée du facteur (2016) ont par la suite ajoutés à la reconnaissance de cet auteur à la plume imaginaire, fignolée et distinctive.
Manucure
Amélie, manucure de profession, vient d’être retrouvée sans vie au bord d’une rivière. L’enquête conclut à un suicide. Emma, sa sœur, persuadée que celle-ci a été assassinée, décidera de la remplacer auprès de sa clientèle et d’infiltrer ainsi tous les milieux huppés et même secrets où sa sœur exerçait son métier afin de prouver sa thèse et de trouver le ou les meurtriers.
La manucure étant une spécialité très féminine l’auteur a dû, avec l’aide de sa femme et de sa fille, s’en imprégner pour construire l’intrigue.
«Quand j’ai décidé d’écrire ce roman j’ai fait de la recherche et fait venir une manucure à la maison. Je me suis rendue compte qu’une manucure c’est quelqu’un qui entrait beaucoup dans l’intimité des gens surtout quand elle se déplaçait à domicile, comme celle de mon roman».
Ayant une formation universitaire en psychologie sans en avoir exercé la profession, Denis Thériault établit dans ce suspense des liens relationnels et psychologiques entre personnages qui vont au-delà de l’intrigue et du suspense même réussis.
«C’est un personnage (Emma) qui recherche l’assassin de sa sœur, mais en même temps elle s’interroge sur la relation qu’elle a eue avec elle. Si c’était un suicide, ça l’amène à s’interroger sur sa relation avec sa sœur».
Et de préciser, «on entre à la fois dans la psychologie assez poussée, tout en demeurant bien installé dans une enquête de nature policière. Ce sont les deux versants du roman que je voulais mener de front».
Un polar?
Sachant que l’on constate une baisse importante du nombre de lecteurs, de livres vendus et de fréquentation des bibliothèques depuis plusieurs années et qu’il est exceptionnel qu’un écrivain puisse en vivre (État des lieux du livre et des bibliothèques- Benoit Allaire), le choix d’écrire un polar ne s’imposait-il pas?
«Y’a longtemps que je voulais écrire un roman à suspense. J’avais envie, oui c’est vrai d’aller chercher un public un peu plus large, mais pas en faisant n’importe quoi. J’aime bien jouer dans des genres différents. Celui-ci on l’a qualifié avec l’éditeur de psycho-polar, terme qu’on a je crois inventé».
Publié chez Leméac, Manucure de Denis Thériault est déjà disponible en librairie et bien sûr vous pourrez vous le procurer et rencontrer son auteur à la 35e édition du Salon du livre de la Côte-Nord, qui se déroule au Cégep de Sept-Îles du 25 au 28 avril prochain.
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