La Cage – Brasserie Sportive fermera pour quatre mois

Par Sylvain Turcotte 15 Décembre 2018
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Avec la collaboration de Mathieu Morasse.

La fermeture, juste avant Noël, a été annoncée à la cinquantaine d’employés de la Cage samedi matin. Une triste nouvelle à l’approche des Fêtes pour ceux et celles qui se retrouveront sans travail.

Quelques employés resteront à l’emploi après Noël pour faire le grand ménage du bâtiment et des équipements ainsi que pour préparer le déménagement.

Certains démontrent d’ailleurs de l’optimisme malgré les circonstances.

«On n’est pas tous effondrés de cette nouvelle. Les anciens, qui ont la Cage tatouée sur le cœur, on est bien content de savoir qu’enfin ça va bouger», a laissé savoir Karolie Labrie, employée depuis dix ans. «On va l’avoir notre nouveau resto pour servir nos clients dans un endroit confortable en 2019», a-t-elle renchéri.

Louis-François Marcotte, vice-président image de marque et innovation chez Groupe Sportscene, affirme que ce n’est pas facile d’annoncer une telle nouvelle aux employés.

«C’est sûr que ce n’est pas un délai agréable, on est conscient de ça. On essaie de traiter les employés correctement. L’avantage là-dedans, c’est qu’ils vont se ramasser avec un super restaurant à la fin qui va être intéressant à travailler dedans et à servir les clients», indique-t-il.

Bâtiment vieillissant

Louis-François Marcotte explique que le bâtiment actuel est à la fin de sa vie utile.

«Il n’y avait pas d’urgence nationale. Mais un moment, il y a plein de petits travaux pour entretenir la bâtisse qui mettaient de la pression. Un moment donné, on ne peut pas étirer la sauce pour étirer la sauce. On est plus prudent de faire ça comme ça», explique-t-il.

La direction a donc choisi de fermer immédiatement même si les travaux ont pris quelques semaines de retard. La Cage a reçu le local commercial rénové par Place de Ville voilà quelques semaines. Les travaux d’aménagement du restaurant en tant que tel ont commencé en début décembre.

«On parle de travaux de 10 à 12 semaines. On s’est mis quand même une marge de manœuvre. On se donne jusqu’au 1er avril, mais ça pourrait finir avant», nuance Zacharie Nollen, conseiller en développement des affaires et suivi de projet à la Société de Gestion Ekuanitshinnuat.

«Ça a l’air un gros écart, mais ce n’est pas si pire. Le temps de fermer, les Fêtes vont passer, puis on va commencer à produire à Place de Ville. Ça va aller assez vite. Et ça ne veut pas dire que le restaurant ne sera pas prêt avant», soutient Louis-François Marcotte.

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