Les familles s’appauvrissent tranquillement, selon Martine Roux

Par Jean-Christophe Beaulieu 27 septembre 2018
Temps de lecture :

Martine Roux prenait un bain de foule aux Galeries montagnaises mercredi après-midi.

En Minganie pendant une bonne partie de la campagne, Martine Roux en passera les derniers milles à Sept-Îles. Elle est allée à la rencontre de la population mercredi après-midi pour faire résonner le message de son parti.

La candidate de Québec solidaire (QS) a pris congé en cette dernière semaine de la campagne pour être plus présente sur le terrain.

«Là, aujourd’hui, je suis venue faire ce que j’aime le plus, rencontrer et parler aux gens.»

Au Havre-Saint-Pierre, un château fort péquiste, elle dit avoir surtout entendu les électeurs parler d’une volonté de changement après 15 ans de Parti québécois.

«Je leur dis que nous chez QS, contrairement aux autres partis, on a un message clair sur nos intentions, sur l’environnement et au niveau des redevances minières. Et pour nous, l’indépendance n’est pas une fin en soi, c’est un outil pour aller chercher plus de pouvoir», explique-t-elle.

Redistribution de la richesse

Selon Mme Roux, les Nord-Côtiers travaillent de plus en plus, mais s’appauvrissent tranquillement sans même s’en apercevoir. Une situation anormale alors que les niveaux d’éducation, eux, augmentent.

«Mon père avec son salaire, il faisait vivre une famille de cinq enfants. Aujourd’hui, un couple avec deux enfants, ça leur prend tout pour arriver. Ce n’est pas normal. On est encore plus instruit qu’il y a 20 ans et on a beaucoup plus de moyens qu’à l’époque. Pourquoi recule-t-on au niveau de notre pouvoir d’achat ?», exprime-t-elle, prise sur le vif alors qu’elle discutait avec un citoyen.

À moins de quatre jours du scrutin, elle souhaite passer un message aux personnes qui votent «stratégiquement».

«Comme jamais, c’est le temps d’être stratégique et de voter pour vos convictions, de voter pour l’avenir. L’ONU le dit, il reste deux ans pour amorcer un virage environnemental et le seul parti qui souhaite le faire c’est QS», affirme-t-elle, en insistant sur le rôle de la région. «La Côte-Nord est une région clé, on a tous les moyens technologiques nécessaires pour amoindrir l’impact sur l’environnement, ça prend seulement une volonté politique pour encourager les entreprises. Ça serait quoi de les encadrer pour les aider à être plus propres ? C’est l’un des grands défis de la Côte-Nord», assure la candidate.

 

 

Partager cet article