La Ville de Sept-Îles crée un comité pour se préparer à la légalisation du cannabis

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Les citoyens de Sept-Îles ont jusqu’au 8 octobre pour remplir le sondage concernant la réglementation sur la consommation de cannabis dans la municipalité.

Le conseil municipal a annoncé en séance publique qu’un comité a été créé en vue de la légalisation du cannabis. En attendant la loi fédérale, la municipalité se penchera sur les meilleures façons de s’y préparer.

À l’heure où le provincial et le fédéral négocient la réglementation de la légalisation du cannabis, la Ville de Sept-Îles prend le pas. Déjà dans les dernières semaines, elle avait révélé être en faveur de l’implantation d’une succursale de la Société québécoise du développement du cannabis (SQDC). Un point de vente pourrait voir le jour sur le boulevard Laure.

Un comité de réflexion est maintenant formé pour étudier les différentes dispositions auxquelles les municipalités seront sujettes. Lors de la séance lundi soir, le conseiller Michel Bellavance rappelait qu’une municipalité a aussi des devoirs à faire.

«On aura des décisions à prendre et des cadres à mettre en place. On n’attend pas que le fédéral nous dise quoi faire, on se prépare», a-t-il affirmé.

Il a donné en exemple la culture du cannabis, volet dans lequel la municipalité devra travailler au niveau de l’urbanisme pour définir quelles zones seront exploitables.

La question est définitivement d’être prêt quand la loi fédérale arrivera, selon le maire Réjean Porlier.

«Composé de conseillers et conseillères, le comité sera accompagné par l’administration municipale pour regarder sur quoi on peut travailler au niveau de nos enjeux locaux. La légalisation à venir nous oblige à mettre du monde au travail pour être prêts le moment venu. On n’a pas tous les éléments encore, mais on réfléchit déjà à la question de la nuisance, au volet de l’intoxication, à la paix et au bon ordre. Il y a la question financière aussi», mentionnait-il en séance.

Le directeur général de la municipalité, Patrick Gwilliam, expliquait que le cannabis représente quatre différents défis pour une municipalité.

«Il y a la culture d’abord, mais aussi la vente et les endroits où la consommation sera permise. Et comme tout autre employeur, il y a la question des ressources humaines en relation avec la consommation de cannabis sur les lieux de travail. On va donc se dépêcher à regarder les orientations que l’on va prendre à ces quatre niveaux», a-t-il précisé.

Il a rappelé toutefois que la municipalité ne peut pas adopter de règlement tant que la loi fédérale n’est pas adoptée.

 

 

 

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