Les négociations ont repris jeudi après-midi entre la minière IOC et le Syndicat des Métallos.
Les discussions se sont poursuivies jusqu’à 3h30 dans la nuit et ont repris vendredi en avant-midi. C’est l’employeur qui a invité le syndicat à reprendre les pourparlers.
«Ils avaient le désir de nous faire un retour patronal sur les dernières propositions, donc nous sommes venus les entendre et discuter avec eux», a indiqué Dany Maltais, porte-parole des Métallos. «Si on discute, généralement, c’est de bon augure», a-t-il commenté, sans vouloir s’avancer davantage sur les négociations en cours.
La volonté d’introduire un régime de retraite à deux vitesses désavantageux pour les nouveaux travailleurs et l’exigence qu’une portion des vacances puisse uniquement être payée plutôt que prise en journées de congé sont les éléments au cœur du litige.
Assemblée reportée au Labrador
Les sections locales du syndicat au Labrador ont annulé leur assemblée prévue vendredi, qui visait à voter le déclenchement de la grève. Ils sont aussi de retour à la table des négociations.
«Je suppose que c’est positif, parce que nous avons tout reporté. Il n’y a pas de nouvelle date [d’assemblée] d’annoncée jusqu’à ce que l’on sache à quoi s’en tenir», a dit Ron Thomas, président de la section locale 5795 des Métallos.
Dans les dernières semaines, les 1 300 travailleurs du Labrador et les 300 de Sept-Îles ont voté dans une forte proportion pour un mandat de grève à déclencher au moment jugé opportun.
Au Labrador, c’était une question de jours avant que les travailleurs n’enclenchent le processus. À Sept-Îles, le Code canadien du travail ne permettait pas le démarrage de la grève avant la mi-avril.
– Avec la collaboration de Mathieu Morasse
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