Réjean Porlier espère avoir les «coudées franches» pour un deuxième mandat

Par Éditions Nordiques 4 octobre 2017
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Réjean Porlier a lancé officiellement sa campagne à la Salle Jean-Marc-Dion

Le maire sortant de Sept-Îles, Réjean Porlier, a lancé de façon officielle sa campagne électorale devant près de 200 personnes, mardi soir à la Salle Jean-Marc-Dion. Il se dit heureux de faire face, cette fois-ci, qu’à un seul candidat.

Élu maire en 2013 devant quatre autres candidats, Réjean Porlier a expliqué à ses supporteurs qu’il préférait cette fois-ci faire face qu’à un seul adversaire. Le directeur adjoint chez Développement économique Sept-Îles, Russel Tremblay, a annoncé à la fin de l’été qu’il visait le poste de maire.

«Il y en a qui me disait qu’il y aurait dû avoir un troisième, un quatrième candidat… Non, cette fois-là, je ne veux pas me faufiler», a mentionné Réjean Porlier, en rappelant qu’en 2013 «il y en a 70% qui n’ont pas voté» pour lui. «J’aimerais, pour ce deuxième mandat, d’avoir les coudées franches.»

Le candidat se considère «rassembleur», malgré que certaines personnes lui aient reproché de «ne pas être un gars d’équipe», selon ses propres dires. «Je ne suis pas un gars d’amertume. On travaille par en avant avec les gens qui ont le goût de travailler.»

Mme Catto «100%» derrière Porlier

Présente au lancement de la campagne de Réjean Porlier, la conseillère sortante Louisette Doiron-Catto a mentionné être «100% derrière Réjean». Selon elle, M. Porlier «répond aux attentes». Mme Catto a «offert» son aide à l’équipe de campagne de Réjean Porlier, par exemple pour distribuer son dépliant lors de ses porte-à-porte.

Ayant siégé comme conseillère de 1997 à 2005 sous le règne du maire Ghislain Lévesque, Louisette Doiron-Catto affirme qu’il n’y a «pas de comparaison possible» entre les deux élus. «Ils n’ont pas les mêmes valeurs. Réjean, lui, il a l’écoute», explique-t-elle. Quant à savoir qui Mme Catto a préféré comme maire, sa réponse est sans équivoque. «Réjean est meilleur! Ça c’est sûr. Mais je ne dis pas qu’il (M. Lévesque) n’était pas bon.»

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