Carolyne Jomphe déclare son amour à la chanson française

Par Éditions Nordiques 2 octobre 2017
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Carolyne Jomphe prend un véritable plaisir à s’attaquer à de grands classiques de la chanson française.

De retour sur la Côte-Nord, Carolyne Jomphe vient lancer un album dans lequel elle reprend plusieurs classiques de la chanson française. Elle voue un amour inconditionnel pour ce répertoire depuis sa tendre enfance, alors qu’elle en qualifie les chansons «d’immortelles».

L’idée de reprendre des chansons françaises sur disque lui est venue alors que Carolyne Jomphe s’apprêtait à faire une tournée au Liban. «Je me cherchais un répertoire approprié. J’ai su rapidement que les gens de cet endroit adoraient, tout comme moi, la chanson française. J’ai grandi dans la chanson française, confie-t-elle. C’est ce que j’ai écouté durant mon enfance. Ma mère m’a fait découvrir ces grands classiques.»

Un impressionnant répertoire

Sur ce volume 1, la chanteuse reprend des chansons de Michel Sardou, Dalida, Édith Piaf et Michel Torr avec qui plusieurs lui reconnaissent certaines similarités sur le plan vocal. «J’ai des intonations dans la voix qui lui ressemble. Elle a sûrement influencé mon timbre de voix, car on écoutait sa musique mur-à-mur. C’est pour cette raison que j’ai choisi non pas une, mais deux de ses chansons, comme je l’ai fait pour Dalida. C’est un répertoire inépuisable», avance-t-elle.

La situation fait en sorte que la sélection des chansons s’est avérée un exercice ardu pour l’interprète nord-côtière. «Il y en avait trop. J’ai ici choisi les chansons préférées de mes parents, précise-t-elle. Je semble avoir fait de très bon choix, car il y a beaucoup d’intérêt à l’égard de ce disque et du spectacle qui en découle. C’est en soi un agréable problème. Ça me fait chaud au cœur.»

Elle a beaucoup de plaisir à interpréter ce répertoire dans des maisons de retraite, lorsque l’occasion s’y prête. «Je le fais quand je le peux. J’ai un réel plaisir à les faire voyager, à leur remémorer de bons souvenirs. Ce sont toutes des chansons qu’ils ont déjà entendues. J’essaie de me coller le plus possible à la version originale. C’est ce que les gens ont envie d’entendre», remarque-t-elle.

De multiples projets en cours

Le registre grave de la voix de cette artiste nord-côtière lui permet de reprendre plus facilement des chansons chantées à l’origine par des hommes. «Je le fais pratiquement sur la même tonalité. Ça fait en sorte que ça ne détonne pas. C’est là que je peux y mettre un peu plus ma touche», ajoute celle qui mène de multiples projets cet automne. Parmi eux, l’enregistrement d’un album au Studio Makusham, de Mani-Utenam, avec Florent Vollant.

Cette collaboration avec cette icône du milieu musical autochtone revêt une très grande importance pour Carolyne Jomphe. «J’adore ce qu’il est. J’aime sa spiritualité. Son timbre de voix m’apaise. Je veux puiser dans ses arrangements musicaux. Je me retrouve là-dedans. C’est ce que je veux dans ma musique. Je voulais me plonger aussi dans la culture innue. J’aimerais bien avoir l’opportunité de participer à la prochaine édition du Festival Innu Nikamu. J’espère que Florent m’appréciera au point de m’y inviter», lance-t-elle.

Ce spectacle de l’interprète nord-côtière sera présenté le 5 octobre au Centre des congrès de Sept-Îles, le 20 octobre à la salle des pionniers de Baie-Comeau et le 21 octobre, à la salle municipale de Baie-Trinité. Pour la représentation de Sept-Îles, les billets sont disponibles auprès de Ginette Quessy, par téléphone, au 418 968-6218 et à la Tabagie Gamache. Une partie des profits sera versée à La Claque Rose pour le cancer du sein.