Décès de Francine Banville: “Probablement accidentel” selon le coroner

Par Emy-Jane Déry 25 septembre 2017
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Le décès de Francine Banville, retrouvée dans son véhicule incendié à Moisie en mars 2016, reste un mystère. Le coroner conclut à un décès «probablement accidentel» dans son rapport sur les circonstances entourant la mort de la femme de 66 ans.

Le jour de son décès, les proches de Francine Banville l’ont retrouvée à l’intérieur de son véhicule calciné, dans l’allée de la maison voisine qu’elle surveillait en l’absence des voisins. Bien qu’aucune cause précise n’émane de son enquête, le coroner Bernard Lefrançois écarte la thèse d’un suicide, de même que l’intervention d’un tiers pour expliquer le décès de la femme, dans son rapport complété le 5 septembre.

Aucune cause naturelle de décès n’a non plus pu être identifiée. Toutefois, l’état du corps a limité les analyses ayant pu être menées par le pathologiste au Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale de Montréal. Quant à elles, les expertises menées sur le Dodge Ram 2016, presque neuf au moment des événements, n’ont pas plus permis d’établir des «conclusions franches» sur l’incendie.

L’enquête de police a établi que la voiture a dévié de sa trajectoire dans l’entrée et s’est enlisée dans la neige du côté conducteur. Une roue arrière a tourné dans le vide un moment, provoquant sa destruction et le sectionnement de l’arbre de transmission. Le coroner avance l’hypothèse que cela a pu provoquer l’incendie. Il ne semble pas y avoir eu d’explosion, mais impossible pour lui d’expliquer pour quelle raison alors Mme Banville n’a pas quitté le véhicule si l’incendie s’est déclarée lentement.

«Même si la porte côté conducteur ne s’ouvrait pas, il y avait d’autres issues», souligne Bernard Lefrançois dans son rapport. «Il y a toujours la possibilité d’intoxication due à l’incendie qui aurait pu rendre la victime inconsciente. Mais encore une fois, il ne s’agit que d’une hypothèse», ajoute-t-il.

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