Les CPE de la région se dotent de six jours de grève

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CPE Sous le bon toit. Photo archives

Réunis en assemblées générales à Baie-Comeau, Sept-Îles et Fermont, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs des différents centres de la petite enfance (CPE) de la région se sont prononcés à 93% en faveur d’une banque de six journées de grève à utiliser au moment jugé opportun. 

Ils veulent ainsi mettre la pression nécessaire pour faire débloquer la négociation des dispositions nationales avec les associations d’employeurs et le ministère de la Famille. Les 200 membres des syndicats de la Côte-Nord sont sans contrat de travail depuis le 31 mars 2015, soit environ 30 mois.

«Les travailleuses envoient ainsi un message clair au gouvernement de même qu’aux employeurs, déclare Guillaume Tremblay, président du Conseil central Côte-Nord de la CSN. Le message est qu’elles sont déterminées à obtenir un contrat de travail leur garantissant des conditions qui leur permettent d’effectuer adéquatement leur travail auprès des enfants.»

Pour sa part, Julie Pellerin, présidente du syndicat STT CPE M, explique «qu’après 30 rencontres de négociation, seules les matières non monétaires ont fait l’objet d’entente». Elle mentionne également que «dans cette négociation, les demandes des employeurs représentent des reculs importants, non seulement dans les conditions de travail des syndiquées, mais également dans la qualité des services offerts aux enfants».