Mine Arnaud : Lorraine Richard demande des explications

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L’annonce de délais et du retrait d’un partenaire stratégique pour le projet Mine Arnaud provoquent de vives réactions au sein du milieu sociopolitique de Sept-Îles. La députée de Duplessis, porte-parole de l’opposition officielle en matière de Développement nordique, Lorraine Richard, blâme le gouvernement libéral pour le peu de développement économique réalisé dans la région et lui demande de faire preuve de plus de transparence.

«Après le projet de FerroQuébec à Port-Cartier qui ne s’est pas réalisé, on apprend que le projet Mine Arnaud est encore une fois reporté. Il n’y a, pour le moment, aucun projet porteur dans la circonscription. Les libéraux sont incapables de livrer la marchandise pour développer l’économie de la région et ont toujours ignoré les appels à l’aide de la région», déplore la députée.

Dans un communiqué, Lorraine Richard critique le manque d’accompagnement de la part du gouvernement libéral dans la diversification de l’économie régionale. Elle réclame des explications et une plus grande transparence de la part du gouvernement Couillard.

«Depuis que le projet (Mine Arnaud) a obtenu le feu vert du gouvernement en 2015, nous n’avons jamais eu l’heure juste. Les ministres du PLQ ont fait miroiter à la population que le projet progressait, qu’un autre investisseur serait trouvé bientôt», déplore Lorraine Richard.

Fonds d’aide d’urgence

En 2016, l’annulation du projet de FerroAtlantica avait poussé les chambres de commerce de Sept-Îles et Port-Cartier à initier un comité d’action conjoint afin de supporter les PME locales à traverser la crise économique. Le comité avait réclamé un fonds d’aide d’urgence pour soutenir l’économie locale.

À l’hiver 2017, des fermetures d’entreprises phares de Sept-Îles ont engendré la formation du collectif Sept-Îles Agir-Avenir qui demandait lui aussi un fonds d’aide d’urgence.

Selon la députée, «aucune aide concrète n’a été apportée par le PLQ pour soutenir notre économie à ce jour». Lorraine Richard regrette que le manque de perspectives favorables pousse les travailleurs qualifiés à quitter la région et souhaite que la situation ne soit pas qu’une stratégie politique. «J’ose espérer que le gouvernement n’attend pas les élections pour relancer le projet.»

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