Mini-Pattes de l’espoir: Les chiens à l’honneur

Par Éditions Nordiques 15 septembre 2017
Temps de lecture :

Organisé par l’équipe du Relais pour la vie de Port-Cartier, l’événement les Mini-Pattes de l’espoir aura lieu au parc de la Taïga, le 16 septembre à compter de 9h45. Cette activité consiste en une marche avec les chiens et les enfants. Sur place, il y aura présentation de plusieurs conférences et un service de casse-croûte sera offert à coûts modiques.

Cette activité proposée par l’un des membres du conseil d’administration du Relais pour la vie de Port-Cartier, Line Pitre, a rapidement fait l’unanimité. «Ça se fait déjà ailleurs pour la Société canadienne du cancer, tient à souligner sa présidente, Johanne Guillemette. Le chien sert ici à amasser des sous pour la cause. On a voulu le faire à plus petite échelle. On voulait donner la chance aux gens d’être accompagné de leur partenaire canin.»

Le comité organisateur a fixé le coût d’inscription à 25$ pour un chien et à 20$ par chien supplémentaire provenant d’une même famille. Grâce à ces donations, tous les profits récoltés seront versés à la cause. «On vendra sur place des hot-dogs, des sous-marins, de l’eau, du jus et des boissons gazeuses. Il y aura aussi des gâteries pour les chiens, un médaillon leur sera remis et plusieurs kiosques seront tenus pour donner des informations sur divers sujets. Avec ou sans chien, l’invitation s’adresse à tous», lance-t-elle.

Des données pertinentes

Plusieurs études viennent démontrer que les chiens doués d’un odorat très développé ont la capacité de détecter de façon précoce certains cancers. «Ils sont même plus performants que les machines que l’on connaît. Les métastases sont plus petites, soutient le comportementaliste canin, Stéfan Marchand. Le chien est appelé à chercher une odeur, comme il le ferait pour de la drogue. On tend à oublier qu’il y a une odeur à tout. C’est une science assez précise.»

Loin d’être surpris, le propriétaire de l’Ami Chien déplore le fait que le chien ne soit pas encore utilisé à cet effet au Canada. «La France et l’Allemagne le font. Le taux de succès des chiens est de 100%. Ils ne se trompent jamais. C’est la peur du changement qui fait en sorte que les gens hésitent encore. On est dans une culture où l’on ne veut pas leur donner accès au réseau de la santé pour diverses raisons qui résultent simplement d’une très grande méconnaissance», affirme M. Marchand.

Une réelle méconnaissance

Dans la même optique, il ajoute que les gens sont souvent craintifs, à tort, des risques de morsure. «Aucun incident ne s’est produit ailleurs dans des événements similaires, avance Stéfan Marchand. Il suffit d’apprendre aux chiens à socialiser entre eux et avec des enfants. Il y a une façon de présenter un chien à des enfants. Ce sont souvent eux qui se font mordre. Si le chien est bien socialisé, ça ne posera aucun problème. Ça, je vous l’assure! Il en va différemment pour un adulte. Il faut se défaire de ces peurs qui sont injustifiées.»

C’est ce qui amène le comportementaliste canin à offrir deux conférences lors de cet événement-bénéfice, soit une sur la prévention des morsures et la présentation d’un chien à un enfant et l’autre sur les mythes canins et leurs impacts sur les relations avec les humains. Pour les personnes intéressées, il est possible de s’inscrire par téléphone au 418 768-5980 ou par courriel au relaisportcartier@hotmail.com. La prise d’inscription s’effectuera aussi sur place, le jour même, dans le stationnement du parc Taïga.