L’IESI souffle 40 bougies  

Par Éditions Nordiques 20 avril 2017
Temps de lecture :

Le directeur général de l’IESI, Jean-Sébastien Roy et sa responsable aux communications, Mélissa Chénard, sont accompagnés des bannières de sa concentration art ou sport qui font la fierté de ses élèves.

(Premier de 2) Loin de chercher à rouvrir le débat entourant la qualité des services offerts dans les écoles publiques ou privées, le directeur général de l’Institut d’enseignement de Sept-Îles (IESI), Jean-Sébastien  Roy, demeure convaincu que l’une des forces de l’établissement scolaire réside dans le choix des huit programmes offerts aux élèves.

Dès leur inscription à l’IESI, tous les élèves doivent choisir une concentration pour la suite de leur parcours académique. En tout ce sont huit choix qui leur sont offerts soient le hockey, les arts plastiques, le badminton, la musique, le volleyball, le multimédia, l’art dramatique et le soccer. «Pour chaque individu, on essaie de trouver quelque chose qui va l’aider à persévérer dans son cheminement scolaire. Qu’il soit une artiste ou un sportif, il pourra y trouver son compte», tient à préciser Jean-Sébastien Roy.

Une situation qui offre l’opportunité aux jeunes de consacrer plusieurs heures chaque semaine à la pratique d’une discipline artistique ou sportive qui les passionne. «C’est ce qui nous permet de nous démarquer. On utilise cette passion pour les inciter à venir à l’école. Ça apporte un plus à leur apprentissage, enchaîne-t-il. Ils développent de nouvelles connaissances et habilités qu’ils n’auraient pas acquises dans un autre contexte.»

Une attention personnalisée

Contrairement à la croyance populaire, la direction de l’IESI ne procède pas à une rigoureuse sélection des élèves qui fréquenteront ses murs. «On refuse seulement les jeunes qui sont atteints de troubles importants du comportement. On le fait puisque nous n’avons pas les ressources professionnelles nécessaires pour bien les encadrer. On maintient aussi un ratio bas d’élèves par enseignant pour arriver à maintenir une qualité d’enseignement», explique M. Roy.

Une orientation prise pour contribuer au développement d’un lien important entre le jeune et l’enseignant. «On arrive à former une belle et grande famille. On est conscient que tout ça à un coût, mais pour nous, ce n’est en rien un irritant, ajoute-t-il. Les parents collaborent avec nous. Ils sont prêts à mettre la main à la pâte au moment opportun. Tous les jeunes partent sur le même pied d’égalité. On a fait de l’intimidation notre cheval de bataille.»

Un défi constant  

Le plus grand défi auquel l’établissement privé est confronté réside dans sa gestion. «Nous sommes à la fois une école et une commission scolaire. On se gère nous-mêmes. Ça implique de trouver des fonds pour faire face aux imprévus. Heureusement, on peut compter sur l’appui de notre fondation. Je peux vous assurer que notre santé financière se porte bien. Oui, on doit recruter constamment des élèves, mais nous n’en faisons pas une priorité absolue», affirme le directeur général de l’IESI.

Nicolas Nantais: Le sport dans le sang

Finissant de la concentration sport à l’IESI en 2016, Nicolas Natais ne conserve uniquement que de bons souvenirs de son parcours scolaire à cet endroit. «Les journées me paraissaient beaucoup moins longues, soutient-il. J’ai grandement apprécié le fait de pouvoir consacrer plus d’heures au sport chaque semaine. C’est un atout que j’ai aujourd’hui en main et qui a, selon moi, une très grande valeur. Ça permettait aussi de décrocher du cadre plus académique des cours.»

Présentement aux études en sciences humaines au Cégep de Sept-Îles, il a réellement apprécié la dimension humaine de l’école secondaire privée. «Comme on est une plus petite école, il se crée plus facilement des rapprochements entre nous et les enseignants. Quand j’ai eu à m’absenter, je savais toujours à qui m’adresser pour maintenir mes connaissances à jour», souligne celui qui envisage poursuivre ses études universitaires en médecine ou en pharmacie.

 

Partager cet article