Élus et industriels unissent leurs voix dans le dossier du bois d’œuvre

Par Éditions Nordiques 20 décembre 2016
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La Côte-Nord fait front commun dans le dossier du bois d’œuvre. Sur la photo, les partenaires présents lors de la conférence de presse présentant le comité nord-côtier: Suzie-Michelle Perron de la SADC Manicouagan, le maire de Baie-Comeau, Claude Martel, Steeve St-Gelais de Boisaco, Bernard Plante du syndicat de la scierie des Outardes, la députée Marilène Gill, le député Martin Ouellet, Christian Gagnon du local 375 d’Unifor et Pascal Langlois, conseiller régional FTQ.

(LE MANIC) Les élus et les différents acteurs de l’industrie forestière de la Côte-Nord font front commun dans le dossier de la crise du bois d’œuvre.

Par Karine Boivin Forcier

«L’idée, c’est de créer un comité pour chapeauter toutes les initiatives individuelles qui se font sur la Côte-Nord. […] On veut établir un plan d’action pour qu’il y ait une voix commune, forte et cohérente», a déclaré la députée de Manicouagan, Marilène Gill, à propos de ce front uni.

Avec la création de ce comité, les députés fédéraux et provinciaux de la région, les municipalités, l’industrie forestière, les groupes syndicaux et les acteurs du milieu économique unissent leurs voix pour dénoncer les mesures protectionnistes que les États-Unis prévoient appliquer au printemps. Ils réclament aussi du gouvernement canadien qu’il protège l’industrie du bois et prenne en compte les particularités québécoises.

«Si ça prend Justin Trudeau dans un hélicoptère sur la Côte-Nord pour régler le conflit, peut-être qu’on se rendra jusque-là», a pour sa part lancé le député de René-Lévesque, Martin Ouellet, en référence à la mobilisation dans le dossier de la tordeuse des bourgeons de l’épinette.

Mettre de la pression

Individuellement, chaque élu et organisme présent effectue des démarches pour mettre de la pression sur le gouvernement fédéral. L’idée du comité est de partager le même message afin de maximiser l’impact des diverses représentations.

«Il faut continuer à mettre la pression sur le gouvernement canadien pour en venir à une entente durable et concrète. Il ne faut pas retomber dans des contestations de part et d’autre», a indiqué Bernard Plante, président du syndicat de la scierie des Outardes.

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