Chalet à Gallix: Le centre de ski doit trouver 400 000$ d’ici l’été

Par Éditions Nordiques 29 novembre 2016
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L’équipement laissera la montagne aux adeptes de sport de glisse dans une semaine à la Station récréotouristique Gallix.

La Station récréotouristique Gallix doit récolter une somme de 400 000$ d’ici l’été si elle veut bénéficier de la subvention de 1,5 million $ annoncée par Québec en mars pour la construction d’un nouveau chalet au centre de ski. La conseillère Charlotte Audet craint pour la pérennité de la station si elle ne parvient pas à boucler son financement.

Le printemps dernier, le ministre responsable de la région, Pierre Arcand, a annoncé une subvention de 1,46 million $ couvrant 50% des coûts de construction d’un chalet et d’un tapis remonte-pente à la station de ski Gallix. Cette aide financière «est le levier qui nous manquait pour amorcer la construction du nouveau chalet et ainsi assurer la pérennité d’un joyau de la Côte-Nord», avait alors affirmé le président du conseil d’administration de la station, David Arsenault.

Lors du bilan de sa troisième année comme conseillère, Charlotte Audet a indiqué lors de la séance publique du conseil de ville, hier, que la station de ski était à la recherche de 400 000$ dans la collectivité avant l’été pour mener à terme ce projet. C’est que la station n’aura plus droit à la subvention de Québec si le financement n’est pas bouclé d’ici la prochaine période estivale.

Cri du coeur

«Ce n’est pas une mince affaire», a mentionné Mme Audet qui «lance un cri du cœur» étant donné «l’échéancier serré» pour amasser ce montant. Celle qui siège au conseil d’administration de la station lance un appel «aux gens qui voudraient s’investir pour avancer ce projet-là», par une campagne de financement ou des donateurs, car elle se dit «inquiète actuellement». «Si on rate cette belle occasion-là, ce serait un peu décourageant pour la pérennité de la station de ski. C’est une chance qu’on a qui ne repassera pas», affirme Charlotte Audet.

Montage financier revu

À l’origine, la Station récréotouristique Gallix comptait dégager 60 000$ par année durant une vingtaine d’années pour une hypothèque équivalente au montant de 400 000$ à trouver. Ce plan ne tenait cependant pas la route, selon Charlotte Audet, et la station a décidé de revoir son investissement à la baisse.

«La station, il y a le chalet, mais il y a aussi le remonte-pente, les dameuses. Il faut faire un montage qui tient compte de l’entretien de l’ensemble du parc d’équipement», continue la conseillère en donnant en exemple le câble du remonte-pente qui devra être changé au coût de 75 000$ dans les trois prochaines années.

Cet automne, la Station récréotouristique Gallix annonçait qu’elle recherchait «des partenaires à long terme». «On s’est fait confirmer la subvention, mais c’est à ce moment-là que le vrai travail a commencé», avait alors mentionné le directeur général de la station, Benoît Levasseur.

Charlotte Audet affirme que «tout est sur la table», dont un scénario où le chalet serait construit à moindre coût. Mais cela s’accompagnerait aussi d’une réduction de la subvention qui prévoit défrayer la moitié des coûts de construction jusqu’à concurrence de 1,5 million $.

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