Marché immobilier: Les ventes reculent, l’offre grimpe à Sept-Îles 

Par Fanny Lévesque 17 octobre 2016
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Maisons résidentielles du secteur Rochette.

Le nombre de résidences à vendre a grimpé à Sept-Îles, mais les acheteurs ne sont pas au rendez-vous, selon la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ) qui a fait connaître les statistiques du troisième trimestre de 2016.

Depuis 2016, les ventes de maisons ont reculé de 30% par rapport à 2015 et l’offre de propriétés sur le marché a plutôt bondi de 20%. «À Sept-Îles, c’est certain que les chiffres ne se sont pas très reluisants», a indiqué le directeur Analyse des marchés à la FCIQ, Paul Cardinal.

Dans ses statistiques du troisième trimestre de l’année, établies d’après la base de données Centris, la FCIQ fait état d’un repli des ventes à Sept-Îles de 17% avec un total de 40 résidences vendues en trois mois. Après avoir été à la hausse en début d’année, le prix de vente a aussi fléchi de 13%, de juillet à septembre, avec une médiane à 205 000$.

L’économie régionale tourne au ralenti depuis que le prix du fer s’est effondré. L’arrêt à lui seul des activités du géant Cliffs Natural Resources en décembre 2014 a renvoyé à la maison quelque 200 travailleurs à Sept-Îles en plus de fragiliser un important réseau de sous-traitants, qui ont eux aussi dû faire des mises à pied.

«C’est la première règle, c’est l’emploi qui dicte le ton en premier», explique M. Cardinal. «Par exemple, s’il y a des gens qui perdent leur emploi, ils seront peut-être plus susceptibles de vouloir mettre leur propriété à vendre et à l’inverse, il y aura moins de gens qui vont vouloir s’installer», poursuit-il.

Ailleurs au Québec, le marché immobilier connaît «relativement un bon trimestre» avec une croissance de 6% des ventes par rapport à la même période l’an dernier.

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