Santé: Le poste de nuit à l’urgence rétabli temporairement

Par Fanny Lévesque 1 septembre 2016
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Le Centre intégré de santé et de services de la Côte-Nord (CISSS) a décidé de rétablir «temporairement» le poste de commis à l’urgence de nuit à l’hôpital de Sept-Îles dont le retrait en juillet avait été fortement décrié par les syndicats et la députée de Duplessis, Lorraine Richard.

«À la lumière des différentes difficultés techniques, technologiques et humaines rencontrées au cours des dernières semaines et des délais dans la mise en place des solutions identifiées, le CISSS de la Côte-Nord a pris la décision de surseoir temporairement au retrait d’une personne à l’inscription entre 22h et 6h», a fait savoir la porte-parole du CISSS de la Côte-Nord, Sandra Morin.

Un comité de travail, incluant des médecins de Sept-Îles, sera par ailleurs mis sur pied «incessamment» pour identifier «des solutions aux problématiques rencontrées dans le but d’assurer un fonctionnement sécuritaire pour la population», a-t-elle ajouté. «La situation sera réévaluée au terme des travaux du comité de suivi», indique le CISSS.

Interrogations

La députée de Duplessis, Lorraine Richard, qui s’est impliquée dans le dossier aux côtés du Syndicat des intervenantes et intervenants de la santé du Nord-Est québécois (SIISNEQ), s’interroge sur la pertinence de mettre en place «un autre comité de travail» puisque le poste «de réceptionniste de nuit à l’urgence de Sept-Îles est essentiel», selon elle.

«Je dénonce ouvertement cette façon de faire. Pourquoi créer un comité pour analyse la pertinence d’un poste essentiel, efficace et sécuritaire pour les usagers de l’urgence la nuit? L’abolition de ce poste et ses impacts ont été maintes fois critiqués par tout le monde, tant par les usagers que par les médecins et les professionnels qui travaillent jour après jour», a déploré Mme Richard.

Pour sa part, le SIISNEQ a qualifié de «gain» la décision du CISSS, qui avait été «prise sans tenir compte des conséquences à l’urgence de Sept-Îles», a souligné la présidente, Nathalie Savard. «Une fois de plus, la solidarité de nos membres a triomphé contre décisions douteuses (…) Le SIISNEQ a démontré une fois de plus sa grande capacité à agir pour défendre les conditions de travail et la qualité des soins à la population».

 

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