Entente sur les infrastructures: Violaine Doyle reste prudente

Par Éditions Nordiques 12 juillet 2016
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Le secteur Pentecôte.

La mairesse de Port-Cartier, Violaine Doyle, attend d’avoir tous les détails après la conclusion entre le gouvernement d’Ottawa et celui de Québec d’une entente de 2,5 milliards $ sur trois ans pour les infrastructures. Cette entente pourrait diminuer la part de la Ville dans la mise aux normes du réseau de Rivière-Pentecôte.

La semaine dernière, les gouvernements fédéral et provincial se sont entendus pour financer 2,5 milliards $ d’infrastructures sur trois ans en transport en commun et en projets d’eau potable et de traitement des eaux usées. Cette entente survient au moment où le projet de réfection du réseau d’aqueduc et d’eaux usées de Rivière-Pentecôte se trouve sur le bureau du ministère des Affaires municipales (MAMOT).

«On attend les détails. Si on reçoit un meilleur financement pour notre projet d’eau potable à Rivière-Pentecôte, on va être très content et s’il y a plus de souplesse au niveau du MAMOT pour d’autres projets, on verra», a mentionné Violaine Doyle.

Pour l’heure, la municipalité acquitterait environ 40% de la facture de 7 millions $ pour construire une usine portative de traitement des eaux de surface, une usine de traitement des eaux usées, de doter 55 résidences d’un nouveau réseau de distribution d’eau et corriger les 11 résidences qui rejettent leurs eaux usées directement dans la rivière Riverain.

Une partie du projet sera financé par le prélèvement d’une taxe spéciale de secteur qui sera étalée sur une période de 40 ans, alors que la subvention du gouvernement québécois devrait couvrir entre 50% et 58%

des coûts du projet. Cette subvention n’a cependant toujours pas été confirmée.

«On est toujours très confiant parce que le MAMOT nous a toujours dit qu’on était en priorité numéro un», a indiqué la mairesse. Une participation financière d’Ottawa permettrait de réduire la part de la Ville dans ce projet. Le réseau de Rivière-Pentecôte est en avis de non-conformité depuis 2002. Mme Doyle attend d’avoir plus de détails pour savoir si la municipalité pourra bénéficier d’une aide financière pour prolonger le réseau dans ce secteur.

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