D’autres noms pourraient s’ajouter à celui de Yara International ASA pour se porter acquéreur de l’apatite extraite du site projeté de Mine Arnaud.
Investissement Québec confirme avoir maintenant en main un certain nombre de lettres d’intention de joueurs de l’industrie qui ont «manifesté leur intérêt» d’acheter un volume du concentré d’apatite. «Ce sont des gens intéressés et qui connaissent notre produit», a assuré Chantal Corbeil, porte-parole de la société d’État, principal actionnaire de Mine Arnaud.
Les groupes concernés ont par ailleurs déjà réalisé des tests avec l’apatite de Sept-Îles «pour voir si c’est compatible avec ce qu’ils veulent en faire». Pour l’heure, impossible de connaître l’identité des clients qui ont signé des lettres d’intention, ni la hauteur de leur achat potentiel. «Tant qu’on n’aura pas 100% de la production vendue, on ne pourra pas les dévoiler», a soulevé Mme Corbeil. «Mais, on peut dire que ç’a progressé».
Recherche d’investisseurs
Mais déjà, avoir des acheteurs qui ont signifié par écrit leur intérêt aiderait à la recherche d’investisseurs, qui se déroule au même moment, assure Mine Arnaud. «C’est ça aussi le but de la démarche, c’est d’aller chercher des ententes avec des acheteurs pour faciliter le financement du projet», a expliqué la porte-parole, Kateri C. Jourdain.
En janvier, on apprenait que deux groupes d’investisseurs avaient conclu des ententes de non-divulgation pour avoir accès aux détails du projet de 850 millions $. «Les discussions se poursuivent», a laissé savoir Mme Corbeil à ce sujet.
Mine Arnaud n’a eu d’autres choix que de recruter de nouveaux acheteurs depuis que Yara, qui devait au départ se porter garant de la totalité de la production, veut maintenant en acquérir qu’entre 40 et 50%. La société norvégienne a aussi fait connaître en octobre, son intention de ne plus investir dans le projet, dont elle est aussi partenaire.
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