Martineau Bouchard: Un fier ambassadeur de l’Élyme des sables

Pour la 7^e édition du Téléradiothon La Récolte, son comité organisateur a choisi d’offrir la présidence d’honneur à Martineau Bouchard. Reconnu pour son engagement bénévole dans la communauté septilienne, cet homme a accompagné jusqu’à son dernier repos son épouse, Yvette, qui a succombé d’un cancer de l’œsophage, le 30 septembre. 

Le 24 septembre 2015, l’homme d’affaires à la retraite s’est décidé à recourir aux services de l’Élyme des sables pour assurer une fin de vie à son épouse, malgré le fait qu’elle était réticente à s’y installer. «Ses doutes se sont estompés le jour même. Il faut dire que l’équipe en place est dévouée. Ce sont des anges qui font tout en leur possible pour assurer le bien-être des résidents et de leurs proches», affirme-t-il.

Une expérience personnelle qui a changé de manière considérable l’image qu’il avait de cette ressource. «On ne peut faire autrement que saluer la qualité des soins offerts à l’Élyme des sables. Il faut le vivre pour en prendre conscience. Ils ont très bien pris soin d’elle, enchaîne-t-il. Ils ont apaisé ses douleurs. Ça m’a enlevé un poids important sur les épaules.»

Un homme engagé

Impliqué au sein du conseil d’administration de la Fondation régionale Hôpital Sept-Îles lors de la fondation de l’Élyme des sables, Martineau Bouchard a toujours cru en l’importance d’une maison de soins palliatifs à Sept-Îles. «Huguette Jourdain (membre fondatrice) m’avait alors invité à faire partie de son conseil d’administration. Cependant, je manquais cruellement de temps. Je lui ai donc dit de me faire signe pour l’une ou l’autre de ses activités de levée de fonds et c’est ce qu’elle a fait», confie-t-il.

«On ne peut faire autrement que saluer la qualité des soins offerts à l’Élyme des sables. Il faut le vivre pour en prendre conscience» – Martineau Bouchard

Grand Chevalier à cette époque, il est également l’instigateur du Téléradiothon La Récolte. «À part pour l’édition précédente, je me suis toujours impliqué dans cet événement-bénéfice. Je ne pouvais pas le faire, à ce moment-là, puisque j’accompagnais ma conjointe dans son combat contre la maladie, enchaîne-t-il. J’étais retenu à la maison, mais je l’ai suivi à la télévision et j’ai fait mon don à la cause. Mon implication est là pour se poursuivre.»

Un appel à tous

En tant que président d’honneur, il en profite pour inviter la population à se montrer généreuse. «Cette œuvre doit continuer. C’est une ressource nécessaire. On peut tous passer un jour ou l’autre par cet endroit, insiste-t-il. Je n’hésite pas à dire que c’est peut-être la meilleure chose qui m’est arrivé. On a tous le droit de mourir dans la dignité.»