Rose-Ange Leblanc: L’espoir comme moteur de guérison

Par Éditions Nordiques 20 janvier 2016
Temps de lecture :

En rémission complète d’une leucémie myéloïde aiguë, Rose-Ange Leblanc voit dorénavant l’avenir avec beaucoup d’optimisme. Reconnaissante d’être toujours en vie, elle en profite pour réitérer l’importance du don de sang et adresse des remerciements à toutes les personnes qui l’ont aidé à mener ce combat.

Alors âgé de 44 ans, Rose-Ange Leblanc était loin de se douter que sa vie allait basculer en 2010. «J’ai eu le diagnostic au moment où je devenais grand-mère pour une première fois. J’étais épuisée depuis des semaines. J’étais donc heureuse qu’on ait trouvé ce qui clochait. Au départ, on me donnait 3% de chance de survie. Je suis donc la preuve qu’on peut défier les statistiques», lance-t-elle.

Un combat ardu

Étant donné le fait que personne dans son entourage n’était compatible pour le don de moelle osseuse, la Septilienne a accepté de recourir à une chimiothérapie expérimentale. Un traitement qu’elle a suivi à Québec. «J’ai été hospitalisée pendant neuf mois. J’y aussi dû m’y déplacer à de nombreuses reprises par la suite, souligne-t-elle. Aujourd’hui, il n’y a plus de traces de mon cancer et ma moelle osseuse s’est remise à fonctionner correctement. Ça me prouve que ça valait la peine de mener ce combat.»

«Ma vie ne pouvait pas s’arrêter là. Même dans les moments les plus sombres, j’arrivais toujours à y trouver de l’espoir» – Rose-Ange Leblanc

En raison de son groupe sanguin assez rare, Mme Leblanc a eu recours au service de la Croix-Rouge pour recevoir pas moins de 62 transfusions sanguines. «Je suis très reconnaissante envers les gens qui se sont montrés très sensibles à ma cause, en acceptant de faire don de leur sang. Ils ont posé un geste qui sauve des vies. Je les invite aussi à faire le test pour le don de leur moelle osseuse. Ça ne prend qu’un après-midi

Un soutien constant

De nature optimiste, Mme Leblanc continue à savourer pleinement chaque petite victoire au quotidien. «Lorsque je me battais contre la maladie, le simple fait de m’ouvrir les yeux et de voir mon mari à mes côtés me faisait le plus grand bien. Je voulais m’entourer de positif. À ce moment-là, je n’avais alors pas la force de prendre le négatif sur mes épaules, explique-t-elle. Jamais personne ne m’a laissé tomber. Tout ça a grandement facilité mon combat. J’ai reçu de l’amour à la tonne. Je ne pouvais en demander plus.»

Pour l’aider à traverser cette épreuve, elle a pu compter sur le soutien indéfectible de ses proches et du personnel du milieu de la santé. «Je n’ai jamais hésité à me battre. Je me suis rapidement accrochée à la vie. J’avais encore beaucoup de projets que je voulais réaliser. Ma vie ne pouvait pas s’arrêter là. Même dans les moments les plus sombres, j’arrivais toujours à y trouver de l’espoir», affirme-t-elle.

Partager cet article