L’auteure et cinéaste bien connue de la Côte-Nord, Myriam Caron, s’est éteinte le 3 janvier 2016, en milieu d’après-midi, à l’âge de 41 ans, à la maison de soins palliatifs de Sept-Îles, où elle résidait depuis le 15 novembre.
Sa famille a confirmé son décès sur la page Facebook de la réalisatrice, qui gazouillait notamment depuis l’Élyme des sables. Myriam Caron a bataillé pendant quatre années contre une tumeur au cerveau. Une vague de messages de sympathies déferle sur les réseaux sociaux depuis.
Le talent de Myriam Caron a largement fait rayonner sa Côte-Nord natale, qu’elle a affectionné tout particulièrement. Son premier roman, Génération pendue, édité par elle-même en 2006 et 2007, a attiré l’attention de François Avard et Jean Barbe si bien que Leméac l’a réédité en 2011. Elle a publié ensuite Bleu en 2014, toujours chez Leméac, un livre qualifié «d’ode à la vie» et à la mer.
Cinéaste, elle a fondé sa propre boite de production, PLUG, et a multiplié les projets cinématographiques. Son long-métrage, Surf Boréal_Le film, a décroché la palme du meilleur film canadien au Canada International Film Festival de Vancouver. Pendant huit ans, elle a collaboré aussi à Télé-Québec à titre de journaliste-réalisatrice.
En octobre encore, l’auteure remportait le prix Œuvre de l’année en Côte-Nord pour Bleu, remis par le Conseil des arts et des lettres du Québec.
Le Journal souhaite offrir ses plus sincères marques de sympathies à la famille de Myriam Caron.
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