Grande guignolée: Le Centre de bénévolat fait appel à la générosité des Portcartois

Par Éditions Nordiques 18 novembre 2015
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Avec le temps des Fêtes qui approche à grands pas, la Centre de bénévolat de Port-Cartier demande l’aide généreuse des gens d’affaires et des particuliers dans le cadre de la Grande guignolée qui lui permettra de remettre des dizaines de bons d’épicerie aux familles dans le besoin.

Pour plusieurs, Noël est une période de réjouissance, mais «pour les plus démunies de notre société, c’est plutôt synonyme de stress, de honte et de découragement», affirme le Centre de bénévolat de Port-Cartier. C’est pourquoi le centre rappelle les contributions financières à sa campagne 2015 sont indispensables pour répondre à ses nombreuses demandes d’aide alimentaire.

La totalité des sommes recueillies sera offerte sous forme de bons d’épicerie d’une valeur prédéterminée selon des barèmes établis selon le type de famille à aider. Des restrictions d’achat sont inscrites sur les bons, dont l’interdiction d’achat de boissons alcoolisées, de produits du tabac et d’autres items qui ne sont pas de la nourriture.

En 2013, 118 bons de Noël ont été remis et répartis dans les deux épiceries locales. En 2014, c’est 121 bons qui ont été émis à des familles de Port-Cartier et Rivière-Pentecôte, où comité local œuvre à la distribution à une trentaine de familles. Ces gens dans le besoin peuvent ainsi «acheter la nourriture de leur choix en toute discrétion et retrouvent ainsi leur dignité», mentionne le Centre de bénévolat.

Les personnes ou familles dans le besoin doivent faire leur demande d’ici le 15 décembre en contactant le 418 766-7465. Les dons doivent pour leur part être acheminés au Centre de bénévolat. Les chèques doivent être faits à l’ordre du Centre de bénévolat de Port-Cartier «Volet paniers de Noël».

Une guignolée différente

Contrairement aux autres guignolées organisées ailleurs au Québec, où la récolte de denrées alimentaires est importante, le Centre de bénévolat de Port-Cartier ne demande que des dons en argent. «Le manque de volontaires pour le tri et la distribution des denrées, le manque de variété des aliments reçus ainsi que l’absence d’un comptoir alimentaire à Port-Cartier rendaient la gestion des aliments fastidieuse et décevante», explique le centre de bénévolat.


La directrice générale du Centre de bénévolat, Laurencia Bond. (Photo: Archives)

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