Chanson: Un jeune Portcartois fait ses marques

Par Éditions Nordiques 11 septembre 2015
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Ambitieux et déterminé, William Verreault a été l’un des jeunes de 14 à 17 ans choisis pour participer au spectacle «Jamais trop tôt », présenté dans le cadre du Festival international de la chanson de Granby, le 26 août au Palace de Granby. Une expérience, dont il ressort grandi et qu’il gardera sûrement longtemps en mémoire.

Une opportunité offerte à William Verreault à la suite de ses participations au Camp chanson Québecor de Petite Vallée en 2014 et 2015. «Je suis surtout allé chercher des trucs pour mieux interpréter des chansons. Ça facilite la communication avec les gens, enchaîne-t-il. Ce sont ses organisateurs qui m’ont référé pour participer à Jamais trop tôt. Je leur en suis extrêmement reconnaissant.»

Pendant plusieurs jours avant la présentation de ce spectacle, l’interprète a pris part à de nombreuses répétitions durant lesquels 24 participants ont donné vie à des chansons écrites par des jeunes du secondaire. «Chaque jour, on se levait tôt. On avait un horaire serré à suivre. On a eu le temps de se concentrer sur le texte des chansons et sur la manière de les interpréter», précise-t-il.

À l’aise sur scène

Le jeune Portcartois soutient avoir plus de facilité à s’extérioriser lorsqu’il est sur scène. «C’est un endroit où je me sens confortable. Ceux qui me connaissent savent très bien que je suis quelqu’un de sociable et que je suis facile d’approche. Je ne suis pas de nature réservée. Par la musique, j’ai réussi à m’ouvrir davantage au monde. J’aime le blues et le folk. J’aimerais bien lancer un album acoustique sur lequel on retrouverait ma propre couleur. Il est important que je puisse me démarquer des autres.»

Comme la plupart de ses pairs, le Nord-Côtier a fait ses premières armes à Secondaire en spectacle. «C’est là que je me suis davantage intéressé à la musique. On est libre d’y présenter ce qu’on veut. Ces expériences m’ont fait grandir. J’ai appris à connaître des gens et j’ai acquis certaines techniques de chant. Tout ça n’a pas de prix», affirme celui qui aimerait bien former un groupe et avoir l’opportunité de se produire aux États-Unis.

Cette année, pas moins de 284 textes ont été écrits par des jeunes de 262 écoles secondaires participants, réparties dans neuf provinces canadiennes. Seulement 24 ont été choisis pour être interprétés par les participants et ont été mis en musique par d’anciens demi-finalistes du Festival international de la chanson de Granby. Un spectacle présenté sous la direction musicale de Marc Papillon et mise en scène par Andréanne A. Mallette.


  (Photo : Bertrand Duhamel)

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