Fin de la crise forestière : La mairesse contente du dénouement

Par Éditions Nordiques 9 septembre 2015
Temps de lecture :

Après qu’une épée de Damoclès ait été suspendue au-dessus de la tête des travailleurs de Produits forestiers Arbec depuis la mi-juin, le gouvernement et les industriels forestiers de la région en sont finalement venus à une entente le 31 août, ce qui permettra de démarrer des projets pouvant créer de 80 à 100 emplois à Port-Cartier.

La mairesse Violaine Doyle était présente lors de l’annonce d’une entente à Québec en présence de ministres et des trois industriels de la Côte-Nord, Résolu, Boisaco et le propriétaire de la scierie Arbec, Rémabec.

Si certains détails et particularités reste à être discuté entre le gouvernement et Rémabec, la mairesse se dit «vraiment contente» que l’entreprise est signée l’entente le 31 août dernier. «Il y a des détails et des particularités à tenir en compte pour Arbec qui est moins concerné par la TBE (tordeuse des bourgeons de l’épinette)», a expliqué Mme Doyle. C’est que le bois récolté par Arbec à Port-Cartier est moins touché par la chenille que Résolu qui récolte une autre essence.

Les discussions auront surtout lieu sur le coût de récolte de la fibre et le coût de pénétration en forêt. La mairesse se réjouit que l’entente conclue soit d’une durée de cinq ans et qu’un mécanisme de communication entre les industriels et les fonctionnaires du ministère de la Forêt ait été instauré.

«Je pense qu’on a suffisamment de conditions qui sont réunies pour avoir industrie forestière viable à Port-Cartier et pour démarrer les projets de troisième transformation qui devrait permettre d’utiliser les copeaux de bois présentement laissés en forêt», a mentionné Violaine Doyle.

Selon la mairesse, les projets de production de granules de bois et de biocarburant pourraient créer de 80 à 100 emplois à Port-Cartier.

Gaz naturel : S’entraider d’une région à l’autre

Violaine Doyle s’est aussi réjouie de l’investissement de 3,8 millions $ du gouvernement dans le projet d’extraction de gaz naturel Bourque, près de Murdochville en Gaspésie. Appartenant à Pétrolia, l’exploitation du site Bourque permettrait de transporter du gaz naturel liquéfié sur la Côte-Nord grâce à un partenariat avec l’entreprise Tugliq énergie.

«Nous, comme élu de la Côte-Nord, notre objectif s’est d’être desservi en gaz naturel en 2016. Le projet annoncé, ça permet, d’une région à l’autre, de s’entraider. Il devrait y avoir environ 200 emplois de créer en Gaspésie, alors qu’on aurait accès à cette source d’énergie sur la Côte-Nord», a expliqué la mairesse.

Rappelons que l’usine de bouletage d’ArcelorMittal est le plus grand client potentiel en gaz naturel dans la région pour remplacer son alimentation au mazout. Le commissaire industriel, Bernard Gauthier, et la présidente de la Chambre de commerce de Port-Cartier étaient présents lors de cette annonce.


 

La scierie d’Arbec (Photo : Le Nord-Côtier)

Partager cet article