Pas moins de 8 000 personnes se sont pointées sur le site du Festival Innu Nikamu à Mani-Utenam du 30 juillet au 2 août pour prendre part à l’une ou l’autre des activités figurant à la programmation de ce grand rassemblement musical.
Un résultat représentant une importante baisse de la participation par rapport à sa 30e édition qui a rejoint plus de 14 000 visiteurs. «La température a pesé dans la balance. Ça s’est vite replacé. Au cours du week-end, on a senti une très belle énergie dans la foule et à l’arrière-scène. Comme nous sommes un événement extérieur, nous sommes à la merci de Dame nature», souligne le directeur de ce rassemblement musical, Réginald Vollant.
Au cours des prochaines années, le comité organisateur entend continuer à inviter des artistes et des groupes allochtones à s’y produire. Une présence qui ne représente que 10% de sa programmation. «On constate que c’est une formule gagnante. La soirée du jeudi attire beaucoup de gens. Ça donne un beau coup d’envoi au festival, soutient-il. Ça cadre parfaitement avec les valeurs que l’on prône. On veut continuer d’alimenter le feu».
Pour en assurer sa promotion, le directeur mise beaucoup sur le bouche-à-oreille.
«Plus les gens en parlent, plus les gens seront nombreux à s’y déplacer. Pour nous, ils deviennent en quelque sorte des ambassadeurs. Chaque année, on voit toujours de nouveaux visages et c’est une très grande source de fierté, enchaîne-t-il.
On en voit aussi certains effectuer un retour au festival après plusieurs années d’absence. C’est pour nous un plaisir de les retrouver parmi nous».
Avec un budget d’environ 300 000$, contrairement à plus de 500 000$ pour sa 30e édition, les organisateurs ont réussi l’exploit de proposer une programmation d’aussi grande envergure. «Le problème n’est pas en soi les cachets d’artiste, mais tous les frais qui sont reliés à leur déplacement et à leur hébergement. On est loin des grands centres et ça doit être pris en considération. Le défi réside toujours dans le fait d’attirer de grandes pointures. On réussit à le faire, car l’événement dispose d’une très grande notoriété», affirme M. Vollant.
(Photo: Le Nord-Côtier)
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