Des pharmaciens salariés et assistants techniques en pharmacie des quatre pharmacies communautaires de Sept-Îles se sont rassemblés à l’intersection du boulevard Laure et de la rue Smith, mardi à 13h, pour sensibiliser la population sur les conséquences de la Loi 28.
Cette manifestation symbolique s’est tenue un peu partout au Québec. «On veut sensibiliser la population aux conséquences que va avoir la Loi 28 sur les services aux patients», a expliqué Audrey McIntyre, pharmacienne salariée chez Accès Pharma. La Loi 28 a été adoptée sous bâillon le 20 avril dernier.
«C’est une loi qui comporte plusieurs aspects, plusieurs sphères d’activité, dont un sur la pharmacie et là-dedans on y prévoit des coupes d’environ 177 millions $ annuellement d’honoraires qui sont versés aux pharmaciens», a continué Mme Mc Intyre.
Selon une étude de l’Association québécoise des pharmaciens propriétaires (AQPP), cette coupe représente une perte annuelle d’environ 100 000$ par pharmacie. Toujours selon l’AQPP, le quart de celle-ci pourrait se retrouver en statut précaire, à risque de faillite ou de fermeture.
«Nous on s’inquiète de ça parce qu’on pense que ce sont les patients qui vont écoper. Il peut y avoir des conséquences majeures, soit de diminution des heures d’ouverture, soit de réduction du personnel, donc moins de personnes pour servir les patients. On pense qu’il peut y avoir certains frais accessoires qui vont être chargée ou diminution de certains services. On est vraiment préoccupé», a mentionné Audrey McIntyre.
Les pharmacies communautaires sont les pharmacies de quartier, par exemple Jean Coutu, à la différence des pharmacies d’hôpitaux. Les pharmaciens d’hôpitaux ne sont pas touchés par la Loi 28. Deux représentants de la députée Lorraine Richard ont assisté à la manifestation en appui.
Les employés des pharmacies communautaires craignent pour le service aux clients. (Photo – Le Nord-Côtier)
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