Un monde qui s’efface: Le récit poignant d’une amitié

Par Éditions Nordiques 26 mars 2015
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Présenté par le Théâtre Bluff, «Un monde qui s’efface» fera l’objet d’une seule et unique représentation sur la Côte-Nord, le 26 mars à 19h à la Salle Jean-Marc-Dion. Mettant en scène deux comédiens, Félix Monette Dubeau et Alexandre Bergeron, cette production théâtrale relate l’histoire de deux adolescents froidement séparés par la guerre.

Adaptée d’un texte de Naomi Wallace, une auteure américaine, la pièce jette un regard sensible sur les impacts de la guerre. Même si elle met en scène deux personnages, un seul d’entre eux livre un discours. Le défi étant de faire vivre le deuxième sur scène sans qu’il ait à intervenir et illustrer la force de cette amitié entre deux adolescents.

«On voulait trouver un moyen d’amplifier tout ce qui traitait de cette amitié. Pour faire exister le personnage de Samir, la danse est un élément utilisé à titre de “flashback”, explique l’un des deux comédiens de cette production, Félix Monette-Dubeau. Des chorégraphies conçues par un chorégraphe professionnel et qui permettent de mieux raconter l’histoire.»

S’adressant à la base à un public de 14 ans et plus, la pièce n’utilise pas pour autant un langage propre aux adolescents. «Ce n’est pas un texte spécifiquement pour adolescents. Le Théâtre Bluff se spécialise dans ce type de productions. Pour décider des productions présentées, un comité se rencontre et émet des recommandations à la compagnie. Ce sont ses membres qui avaient de voir cette pièce mise en scène», précise-t-il.

Avec une approche très réaliste, la production théâtrale aborde le thème de la guerre d’une manière parfois choc pour en montrer toutes ses facettes. Un monologue livré de manière dynamique et moderne par deux comédiens.

«C’est un très beau texte de Naomi Wallace. Le propos y est universel, avance-t-il. On a tous vécu un deuil à un moment ou l’autre de notre vie. Je crois sincèrement que la pièce est une façon de sensibiliser les gens aux impacts de la guerre. Son texte nous en donne une tout autre perspective qui n’a rien de revendicatrice.»

(Photo : Caroline Laberge)

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