Expédition séduction sur la Magpie

20 août 2014
Temps de lecture :

Photo : Boreal River

SNAP Québec et l’Association Eaux-Vives Minganie poursuivent leurs efforts de promotion en lien avec la rivière Magpie. Après la publication d’une étude sur son grand potentiel pour la pratique d’activités en eaux vives, les groupes ont décidé de faire vivre l’expérience directement à des politiciens, des intervenants économiques et du monde touristique.

Le 20 août, une expédition en rafting débutera pour initier une réflexion sur l’avenir de cette grande rivière tant convoitée. La Société pour la nature et les parcs du Canada section Québec (SNAP), de concert avec l’Association Eaux-Vives Minganie feront vivre l’expérience d’une descente de la rivière et d’une nuit de camping sur les rives du cours d’eau à différents intervenants du milieu.

Ainsi, les cravates seront troquées pour des vestes de flottaisons le temps de 24h. «Plutôt que des longs discours, il nous a semblé que la meilleure chose à faire était de la faire découvrir aux décideurs de la région», a fait valoir Alice de Swarte, chargée de projet en conservation à la SNAP Québec.

Une quinzaine de personnes prendront part à l’expédition, dont le député fédéral de Manicouagan, Jonathan Genest-Jourdain, l’attachée politique de Lorraine Richard, députée de Duplessis, Isabelle Martineau et Robert-Charles Basile, du Conseil de bande d’Ekuanitshit.

Les Premières Nations, les politiciens et les gens du milieu touristique sont bien représentés pour le voyage, mais les gens d’affaires sont plutôt absents. «C’est sûr qu’on a lancé plusieurs invitations et que durant la période estivale les gens d’affaires étaient assez occupés. On sentait un intérêt de leur part, mais c’était plus une indisponibilité au niveau du calendrier», a indiqué Mme Swarte. C’est l’entreprise touristique Boréal River qui se chargera d’assurer la descente.

Efforts continus
Le National Geographic classe la rivière Magpie parmi les 10 meilleures rivières au monde pour la pratique d’activités en eaux vives. SNAP Québec espère bien pouvoir convaincre le milieu la Côte-Nord du fait qu’un joyau au fort potentiel s’écoule sur le territoire.

«Ce printemps, nous avons présenté au les résultats de l’étude aux gens de la région afin qu’ils aient toutes les cartes en main pour décider du futur de cette rivière unique», a affirmé Mme de Swarte.

L’organisation attend d’en savoir plus sur les intentions de la Conférence régionale des élus, qui souhaite créer de nouvelles aires protégées sur la Côte-Nord. Un comité de travail qui se pencherait sur l’avenir de la rivière pourrait aussi être mis en place par SNAP Québec. «C’est vraiment aux gens de la région de prendre une décision, nous on essaie juste d’apporter notre expertise et de la mettre à leur disposition», a-t-elle souligné.

(Photo : courtoisie)

Partager cet article