Stéphane Fallu: Les confidences d’un éternel adolescent

Par Éditions Nordiques 18 juin 2014
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Dans le cadre du Réseau d’été du ROSEQ, Stéphane Fallu se produira le 18 juin à 20h30 au Café-théâtre Graffiti. Sur scène, l’humoriste confie les préoccupations d’un père et d’un homme dans la quarantaine, en plus de poser un regard amusant sur les différentes obsessions de certains individus.

Finissant de l’École nationale de l’humour en 1994, Stéphane Fallu s’est fait présent dans le milieu télévisuel et dans les galas humoristiques depuis ses débuts dans ce milieu où la compétition est féroce. En préparation pour son deuxième one man show qu’il présentera officiellement à compter de l’automne, cet as de l’humour avait envie de retourner sur scène pour se dévoiler davantage au public.

«C’est la réalité d’être un père, de vivre en banlieue. C’est l’adaptation à cette vie que j’avais toujours mise de côté auparavant. Quand on vieillit, les préoccupations changent», soulève l’humoriste. «C’est ce portrait que je voulais présenter sur scène. Même si je fais de la télévision, j’avais envie de me présenter à nouveau aux gens. Je parle un peu de moi, mais je fais aussi beaucoup d’observation sociale.»

Même s’il est dans la quarantaine, l’artiste arrive à conserver une très grande naïveté dans ce qu’il accomplit. Un élément qui se transpose bien évidemment sur scène, dans ses divers numéros. «Les adultes d’aujourd’hui ne sont plus les adultes d’hier. Il y a des jeunes de 20 ans qui sont des vieux et des gens de 60 ans qui agissent comme des jeunes», constate-t-il. «Je suis un petit peu naïf. Tout est dans la manière d’observer les choses. C’est plus simpliste. J’adore ça!»

Dans son spectacle, Stéphane Fallu accorde une place importante à la notion d’obsession qui pousse certains individus à rechercher de manière constante la perfection. «On a l’obsession d’être en forme, de bien parler et pourtant, je n’ai jamais vu autant d’échecs autour de moi. On veut être trop. On oublie de s’accepter tel qu’on est. On est aussi dans une ère où tout le monde a une opinion sur tout, mais personne ne fait quelque chose», lance-t-il.

«Ce sera un beau spectacle. Il y aura beaucoup de fraîcheurs. J’essaie de faire attention dans les textes. Il y a tellement de spectacles d’humour. Je ne veux pas que ça devienne redondant. Jusqu’à maintenant, la réaction est bonne», admet celui dont l’été s’annonce fort chargé puisqu’il effectue présentement l’enregistrement des émissions de la prochaine saison d’«Animaux et compagnie», diffusée sur la chaîne CASA, en plus de participer à un gala du Grand Rire à Québec et à deux galas Juste pour rire à Montréal.

Il sera également l’un des artistes invités du concept «Dieu Merci» à Sorel.

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